Chasseur de démons (fanfic wow)

Started by teranas, April 05, 2010, 12:18:32 PM

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tìrey tsawke

Voilà, j'ai réduit tous les textes ;)
C'est plus agréable pour lire je trouve.
[email protected]
- Les plus petites choses permettent les grands changements. -

Nanaki

Quote from: tìrey tsawke on April 08, 2010, 11:14:47 AM
Voilà, j'ai réduit tous les textes ;)
C'est plus agréable pour lire je trouve.

Oui c'est déjà beaucoup mieux, merci :D
'Itan Atxur : Just remember, NO idea is too crazy <3

Then everything changed ... I fell in love. I fell in love with the - with the forest, with the Omaticaya people... with you...
Don't thank! You don't thank for this! This is sad... VERY sad only!

teranas

Merci beaucoup Tirey' un karma pour la peine.Quelle taille as tu mis?

Nanaki

Quote from: teranas on April 08, 2010, 02:40:19 PM
Merci beaucoup Tirey' un karma pour la peine.Quelle taille as tu mis?

La taille de base (10) :D
'Itan Atxur : Just remember, NO idea is too crazy <3

Then everything changed ... I fell in love. I fell in love with the - with the forest, with the Omaticaya people... with you...
Don't thank! You don't thank for this! This is sad... VERY sad only!

tìrey tsawke

Quote from: Nanaki on April 08, 2010, 02:47:52 PM
Quote from: teranas on April 08, 2010, 02:40:19 PM
Merci beaucoup Tirey' un karma pour la peine.Quelle taille as tu mis?

La taille de base (10) :D
Exactement ;)
Merci pour le Karma ;)
[email protected]
- Les plus petites choses permettent les grands changements. -

teranas

Chapitre 3: Le début du tournoi

Le lendemain, très tôt, alors que les timides rayons du Soleil perçaient à peine entre les feuilles de Féralas, on pouvait déjà entendre dans toute la région les échos de la ville millénaire d 'Eldre' Thalas qui vibrait au rythme des acclamations de la foule qui entourait l'arène. Presque toute la ville était au rendez-vous et les retardataires se dépêchaient. C 'était également le cas pour un groupe de prêtresses qui sortaient précipitamment du temple de la Lune.

-Depêche toi Tyrande! cria l'une d'elles, une elfe de la nuit à la peau rose clair avec de longs cheveux blancs vêtue d'une robe jaune.
-Allez-y je vous rattraperai! répondit une voix depuis le dortoir des prêtresses, un bâtiment adjacent au temple.
-Très bien on part devant!

La première prêtresse  rejoignit ses deux camarades qui rigolaient entre elles.

-Astarii, Jandria, qu'est-ce qui vous fait rire? demanda t'elle.
-C'est Tyrande qui me fait rire, répondit Astarri, une prêtresse à la peau rose avec des cheveux verts émeraude et une robe violette.Je suis sûre qu'elle se refait une beauté pour son beau ténébreux.
-Illidan? demanda la première.
-Oui, Alathéa, répondit la troisième prêtresse, peau rose-violet,cheveux bleu-vert clair et robe jaune foncé muni d'un incroyable décolleté plongeant.
-Ah oui,fit Alathéa. C'est vrai qu'il a un charme ravageur.
-Et il est très charismatique, ajouta Jandria.
-Sans compter que c'est un excellent guerrier doublé d'un des meilleurs magiciens qu'on ai jamais vu,s'exclafa la troisième.
-Oh,les filles,nous devons nous dépêcher! s'inquiéta Alathéa.

Elle commencèrent à partir vers l'arène où le bruit de la foule ne cessait de monter.

-Il n'empêche, elle à beaucoup de chance qu'il n'ait d'yeux que pour elle, dit Jandria, avec une pointe de regret dans la voix.
-Oui, quand je pense qu'elle ne le sait probablement pas, ajouta Alathéa. Je crois même qu'à part elle, tout le monde le sait, rigola t'elle.
-On devrait peut-être lui dire dans ce cas non? Demanda Astarii.
-Non laissons les à leurs histoires, c'est eux que ça regarde, répondit Alathéa.

Et les trois prêtresses tournèrent à un coin de rue.

Ce fût à ce moment que Tyrande sortit  du temple en courant. Elle eut tout juste le temps de voir tourner ses amies au coin de la rue .Elle se précipita à ce même coin de rue,l e bas de sa robe blanche immaculée se détendant à volonté pour qu'elle puisse faire de grandes foulées. Elle tourna précipitamment au coin de la rue menant vers l'arène  et heurta violement une personne qui passait à ce même coin dans l'autre sens.
Elle tomba par terre, mit quelques secondes à relever la tête car un peu sonnée et regarda la personne qu'elle avait elle envoyé à terre. Un homme d'une six-centaine d'années environ, richement vétu et paré de somptueux bijoux. Il était entouré de quatres gardes équipés d'armures servant plus à impressionner quà protéger. Ils essayaient tant bien que mal de relever le noble qui gesticulait en maugréant.
Tyrande vit le tabard qu'il portait et se dit  « Et m...., les ennuis commencent...» . Un tabard orné des symboles d'une couronne entourée des mots «Richesse, pouvoir ,supériorité» sur un fond bleu foncé. Un membre des Biens-Nés. Une caste de nobles qui arrangeaient les mariages et les «reproductions» entre les elfes qui possédaient des pouvoirs, de l'intelligence ou une richesse supérieure à la moyenne et formaient un cercle très fermé. Ils s'étaient eux mêmes nommés ainsi  car ils pensaient que les dieuxles avaient choisis pour dominer les autres. Tyrande venait d'en «salir» un et ça n'allait pas tarder à péter...


-A moi mes gardes! A l'assassin! criait il, hors de lui. Qu'on l'éxécute sur le champs!
-Mais Monseigneur, c'est une soeur d'Elune. On n'a pas le droit de leur faire du mal, tenta d'expliquer un des gardes.
-Qu'importe! Elle à osé  ridiculiser le serviteur préféré de sa Majesté la reine! Elle doit être châtiée!

«Serviteur préféré, mon oeil» pensa Tyrande. «Son préféré, c'est sûrement celui qui couche le mieux, si elle s'en rappelle parmi tous ceux qu'elle a. Lui elle doit même pas le connaitre»

-Qu'on lui donne le fouet!

«Oula...»

-Mais Monseigneur...
-TOUT DE SUITE!!!!

Tyrande, toujours assise par terre, vit avec horreur le garde s'avancer vers elle, un fouet à la main. Il se planta face à elle, le visage inflexible et leva le fouet en l'air. Elle ferma les yeux et attendit. Le fouet claqua sauvagement, mais elle ne ressenti aucune douleure. Elle rouvri les yeux, et vit entre elle et le fouet qu'une silhouette s'était interposée. Elle reconnut aussitôt cette silhouette.
Illidan fesait route vers l'arène lorsqu'il avait vu au loin Tyrande à terre et un garde s'avancer vers elle avec un fouet. Il arrive juste à temps pour parer le fouet avec son bras.Celui-ci s'était enroulé autour de son poignet et avant que le garde ne réalise ce qu'il s'était passé, Illidan tira d'un seul coup sur le fouet. Le garde s'envola vers lui et le genou de ce dernier le ceuilli en plein ventre. Le soldat tomba à terre, tentant de respirer à nouveau. Illidan se jeta vers les autres gardes. Avec une vitesse et une violence inouïe, sa jambe droite se détendit et frappa en plein torse un second garde. La cage thoracique explosa dans un craquement ecoeurant. Les bouts de côtes fendus transperçèrent les poumons et le coeur. Le garde mourrut sans avoir comprit ce qui s'était passé .Les deux autres réagirent plus vite et dégainèrent leurs épées.I lldan fut plus rapide encore. Il passa derrière un des deux derniers gardes, lui attrapa les deux poignets, mit son pied au milieu de son dos et poussa. Les épaules émirent un craquement similaire aux côtes du précédent garde et tomba en hurlant de douleure. Le dernier tenta  une attaque qu'Illidan esquiva sans problème et l'attrapa autour du cou. Il serra, fort, très fort. Le visage du garde, déjà violet à l'origine, devint couleure aubergine et ses yeux donnaient l'impression qu'ils allaient exploser.


-Arrête Illidan,c'est fini! cria Tyrande, blême.

En entendant sa voix, Illidan pris l'expression de quelqu'un qui se reveille d'un cauchemar. Il lâcha la gorge du garde qui s'affaissa lourdement sur le sol, à moitié-inanimé .Il se tourna vers Tyrande et s'avança pour l'aider à se relever. La bagarre était finie, et elle avait duré tout au plus une dizaine de secondes. Tyrande lui tendit la main pour qu'il l'aide à se relever. Soudain elle écarquilla les yeux et cria:

-Attention derrière toi!

Illidan se retourna vivement et vit le noble en train d'incanter une boule de feu. Le projectile meurtrier partit droit vers Illidan, laissant une trainée de feu dans son sillage. Illidan tendit le bras, la paume de sa main fesant face à la boule de feu. Celle ci ralentit et se posa docilement dans sa main, qui se referma et éteignit la boule de feu comme on souffle une bougie. Le Bien-Né semblait ne pas y croire. Il tremblait de tous ses membres. Illidan s'approcha doucement de lui, l'air menaçant.

-Où est passée la toute-puissance que vous vous vantez de posséder? Le peu de courage que vous avez vient des influences que vous avez en pretendant être les serviteurs de sa Majesté. Lorsqu'on est seul, on ne peut compter que sur soi.
-Vous le regretterez! cracha le noble. Je vais en référer à la reine et elle vous fera éxécuter pour ce blasphème!
-La reine ne fera rien. Elle n'a que faire des pauvres faibles dans votre genre. Je pense même plutôt que si elle apprend que vous et vos quatres soldats avez étés ridiculisés par un elfe seul et à main nues, elle vous fera excomunnier car vous faites honte à votre ordre.

A voir les yeux affolés du noble,cette idée le terrorisait.

-Maintenant enfui toi.Rapelle toi ce jour où tu pensais être si haut mais où tu es tombé plus bas que terre. Souviens toi de mon visage et soit hanté à l'idée que le jour où tu le reverra, tu souhaitera ne jamais être né.

Ses derniers mots furent particulièrements glacés, ce qui acheva le noble .Il détalla sans demander son reste, laissant derrière lui trois gardes à moité morts et un complètement. Aussitôt le lâche disparu de son champ de vision, Illidan se retourna vers sa douce. Sa vue fut obscurcie par une masse de cheveux bleus. Tyrande enlaçait Illidan avec avec un amour et une reconnaissance infinie.

-Merci, Illidan, it elle avec les larmes aux yeux. J'ai eu très peur mais tu es venu à mon secours. Merci.
-Ne pleure pas, c'est fini, la rassura t'il tendrement.
-Tu as raison, Illidan.
-A propos de?
-Lorsqu'on est seul on ne peut compter que sur soi. Je n'ai pas été à la hauteur. Je ne me suis même pas défendue, sanglota t'elle.
-Cette phrase ne comptait pas pour toi.

Elle leva la tête et le regarda dans les yeux  d'un air interrogateur.

-Pourquoi?
-Parce que tu pourras toujours compter sur moi. Où que tu sois, quoi qu'il arrive, je te protègerai. Rien ni personne ne te fera de mal tant que je serai auprès de toi.

Elle le regarda d'un air ébahi. Il plongea son regard dans ses yeux. Des yeux d'une profondeur insondable, un océan de tranquilité, de sagesse, de gentillesse et de pureté. Jamais il ne se lasserai de ses yeux, ni de tout son être. Il sécha les larmes du visage d'ange de la prêtresse avec une incroyable douceure pour des mains aussi entrainées au combat. Elle posa sa tête contre sa poitrine et le serra encore plus fort. Il lui rendit son étreinte et posa sa tête sur son épaule. A ce moment Tyrande dit un mot. Un mot qui tenait dans un murmure, un souffle:

-Merci.

Les hurlements d'une foule en délire les réveilla de leur étreinte.Amoureuse pour lui.Amicale pour elle.

-Par Elune, le tournoi! Il va commencer! s'affola t'elle. Dépêchons nous ou tu sera disqualifié!

Elle le prit par la main et l'entraina en courant vers l'arène.
Arrivés là-bas,ils durent se séparer.Elle partit vers les gradins,où sa position de Soeur d'Elune lui octroyait une place réservée.Lui se dirigea vers un passage isolé s'enfoncant dans la terre.Lorsqu'ils le virent,les deux soldats en faction devant le couloir sourirent et s'écartèrent pour le laisser passer.


-Il était temps que vous arriviez, dit l'un des gardes. J'ai misé gros sur vous.

Illidan lui sourit et s'engouffra dans l'étroit passage éclairé par des torches.

-Bonne chance, lui souhaita le deuxième. Vous en aurez besoin.

Et les deux soldats se remirent en place, croisant leur lances et interdisant le passage à tous désormais. Un accident est vite arrivé...

Tyrande arriva aux magnifiques sièges rouges et or qui étaient résèrvés aux Soeurs d'Elune. Elle s'installa et aussitôt ses amies lui posèrent des questions sur son retard.Elle leur raconta tout.Et lorsqu'elle eut fini, elle se délecta avec gourmandise des soupirs anvieux de ses amies. Elles aussi elles aimeraient beaucoup êtres sauvées par un beau guerrier et encore plus si ça fini en gros câlin.
Certaines la jalousaient férocement pour ça, car en fait, presque toutes les Soeurs d'Elune avaient des vues sur Illidan. Soudain l'une d'elles cria:


-Regardez les filles le voilà!

Illidan entrait sur le sol de l'arène. A ce moment dans l'arène, tous les autres participants déjà en place  se tournèrent vers lui, certains contents qu'ils soient là, d'autres moins. Et sur les bords de l'arène les hurlements redoublèrent d'intensité, devanant presque de l'hystérie. Il faut dire que de tout les participants d'Eldre'Thalas, Illidan était le grand favori. Et dans les gradins des Soeurs d'Elune, toutes s'avancèrent au maximum pour le saluer, lui envoyer des bisous ou encore lever la robe jusqu'à la cuisse avec un petit clin d'oeil. Les elfes de la nuit sont assez...libérés. Surtout les femmes en fait .Mais Illidan lui n'en voyait qu'une seul parmi toutes.
Il regarda en direction du gradin des prêtresses, embrassa le bout de ses doigts, abaissa sa main et souffla. Une étincelle bleutée parti de sa main, laissant des milliers de petites étoiles dans son sillage. Elle arriva aux gradins des prêtresses et là ce fut l'hystérie. Toutes tentaient d'attraper l'étincelle qui les évitait habilement, zig-zaguant entre les prêtresses qui se bousculaient pour tenter de capturer ce baiser magique de celui qu'elles admiraient toutes. Mais l'étincelle magique arriva jusqu'à Tyrande, qui n'avait même pas bougé de son siège. Elle tendit la main et le sortillège s'y posa docilement. Elle posa contre son coeur et l'étincelle explosa en un chapelet d'autres étincelles plus petites, du même bleu que les cheveux de Tyrande, qui a leur tour explosèrent en délivrant des senteures ennivrantes de fleurs sauvages colorées, de forêts d'arbres majestueux et de prairies d'herbe couleur d'émeraude. Tyrande ferma les yeux un instant et se laissa griser par ces merveilleux parfums. Elle rouvrit les yeux pour croiser les regards de ses camarades qui, presque tous, exprimaient une jalousie maladive. Seules ses trois amies ne lui en voulaient pas, car elles se doutaient bien que le sort lui était destiné, mais elles avaient essayé quand même. Il n'y avait qu'une légère pointe de déception dans leurs yeux blancs.
Le prêtresses se rassirent, non sans émettre des grognements de jalousie et d'indignation. Tyrande,elle, s'en moquait comme de la première paire de sandales qu'elle n'avait jamais mis. Elle porta à nouveau son regard sur son champion.
Satisfait de son entrée, Illidan rejoignit les autres participants, tous alignés et fesant face à un elfe violet avec une longue barbe argentée et vétu d'une robe. Puisque les elfes de la nuit sont immortels, on pourrait effectivement se demander pourquoi celui-ci semble plus vieux que les autres. Et bien tout simplement parce que c'était la cas. Celui-ci devait être agé de 10 000 ans au bas mot malgré que son corps avait encore la fougue de ses 20 ans. La robe et la barbe (colorée en gris argenté par magie) étaient des signes comme quoi l'elfe était un sage, un ancien, un érudit. Lorsqu'Illidan s'alligna avec les autres , il entendit des murmures comme «pffff,frimeur...». D'autres s'en moquaient complètement.
L'elfe à la barbe s'éclairci la voix et s'addressa aux concurents:


-Avant toute chose,jurez vous que vous respecterez les règles du tournoi?

Tous acquiessèrent.

-Bien,sachez que vous serez tenus pour seuls responsables de ce qui va vous arriver lors de ce tournoi. Souhaitez-vous rester?

Tous acquiessèrent encore.

-Avez vous réelement conscience de ce qui pourra vous arriver pendant ce tournoi?

Tous acquiessèrent encore une fois.

-Y'en a t'il qui souhaitent s'en aller?

Cette fois aucun ne bougea.

-Ceux qui ont peur de ce qui peut leur arriver ne seront pas hués. Ce n'est pas un honte de fuir le danger, c'est même une preuve de sagesse.

Personne ne cilla.

-Bien dans ce cas...

il se tourna vers le public,écarta les bras et cria:

-Que le tournoi commence!

teranas

Chapitre 4: La première manche

Le tournoi est départagé en 3 manches aux règles différentes. La première avait pour objectif la survie. Les participants étaint tours à tours laissés seuls dans l'arène et devaient affronter des créatures plus ou moins dangeureuses selon le niveau des participants qui avaient été évalués lors des inscriptions. Au début, on leur envoie plusieurs bêtes/ monstres/ humanoïdes sauvages puis une sorte de « chef ». Un adversaire de la même race que ceux affrontés juste avant mais sensiblement plus fort. Les participants les plus faibles affrontaient une meute de 3 loups enragés. Les plus forts ( parmi ceux déjà passés ) avaient eu affaire à des trolls agiles et rusés, d'autres à des ogres féroces et brutaux.
Pour l'instant, seuls deux participants avaient du abandonner. L'un avait été mortelement bléssé par une panthère et avait eu le temps de crier son abandon avant que les mâchoires du félin ne se referment sur sa nuque. Aussitôt, des druides au bord de l'arène requisitionnés pour l'occasion, invoquèrent des racinres vivantes qui sortirent instantanément du sol et attrapèrent l'animal par tous les membres, la paralysant à quelques mètres du sol. Le perdant du être évacué sous les applaudissements du public qui le félicitaient pour son combat malgré sa défaite et l'animal fut redirigé vers les enclos.
Un autre avait eu la mauvaise idée de vouloir bloquer l'attaque d'un Tauren qui avait un tronc d'arbre en guise d'arme. La colonne vertebrale de l'elfe fût brisé sur le coup et son corps fit un bel impact dans le mur à une dizaine de mètres de là. On renvoya le Tauren vers sa loge ( c'était un gldiateur volontaire et il était payé à chaque match tant qu'il survivait ) et le défunt participant fût rescucité sur place.
Pour qu'une rescurection fonctionne correctement, elle devait être éxécutée dans les 5 minutes après la mort et la personne qui incantait la resurection ne devait pas être dérangé sans quoi elle ne pouvait guider l'âme vers le corps et celle-ci s'égarait à jamais. Heureusement le participant fût rescucité normalement et il put quitter l'arène, le visage livide. D'une part parce qu'il avait perdu mais surtout parce que ça secoue de mourir. On a beau savoir qu'on sera ramené à la vie, ce n'est pas agréable.
Le reste du tournoi se déroula sans problème et tous les autres candidats parvinrent à vaincre leurs adversaires. Un seul n'était pas encore passé: Illidan. Les organisateurs avaient compris qu'il était le favori, donc le faire passer en dernier assurait le spectacle. Dès que l'avant dernier participant acheva   l'ours enragé qui était son ennemi, Illidan entra sur le sol de l'arène. La foule, et les Soeurs d'Elune plus particulièrement, l'acclamèrent. Enfin ça allait être VRAIMENT interessant. Mais Tyrande, elle, était songeuse, pour ne pas dire inquiète.
« Quels monstres aura t'il à affronter? » se demandait-elle. Ce qui suivi ne la rassura pas.
On demanda a la foule de se calmer, de ne pas crier ni de s'enfuir dans la folie car les mesures necessaires seraient prises. Une barrière magique fût érigée en dôme au dessus de l'arène pour protéger la foule. La question que tout le monde se posait était bien évidemment
« Mais de quoi veulent-ils nous protéger? ».
La réponse ne tarda pas à venir.

On entendit les lourdes chaînes qui ouvraient la porte des bêtes s'activer. Le public retint son souffle. Tyrande essayait de le reprendre. La lourde porte de métal grinça, puis se leva lentement. Au delà du seuil de la porte, dans l'ombre, Illidan distingua quelques mouvements furtifs, saccadés, et il eut la désagréable sensation d'être observé comme un chat observe une souris avant de bondir dessus. Puis un bruit s'éleva des ténèbres. Un bruit déchirant, glacant le sang et fesant vaciller la volonté. Tous les spectateurs et les autres participants en coulisse eurent un mouvement de recul, certains se tétanisèrent. Ce bruit ne ressemblait à rien de connu. Cela fesait penser à un bruit de tripes mastiquées sauvagement mélangé à un crissement d'insecte particulièrement grinçant. Et lorsque la créature à l'origine de ce bruit sorti de l'ombre, le coeur de Tyrande ratta un battement.
Des Syllithides.
Une race insectoïde extrêmement dangeureuse. C'est à des centaines de kilomètres au Sud de féralas, au fin fond  du désert de Silithus ,que s'étendent les ruines d'Ahn'Quiraj. Une antique civilsation ancienne, demeure d'un des Dieux-très-anciens, balayée par les sables et maintenant habité par ces insectes meurtriers qui fesaient la guerre au-delà de leur cité. Il y a une centaine d'années, Les Qirajis menacèrent les elfes qui prirent les armes et les repoussèrent  dans le désert. Depuis, cette guerre perdure encore. L'archidruide Fandrall Forteramure et son fils dirigent les opérations la-bas. En capturer ne serait-ce q'un seul était un exploit. Plusieurs avaient du coûter des vies.
Aussitôt la bête apparue dans l'arène, les specateurs eurent un mouvement de recul. Certains s'évanouirent, d'autres essayaient de s'enfuir. On les obligea à se rassoir et à se calmer.
Il est vrai que plusieurs éléments auraient impressionné n'importe qui. Tout d'abord, plusieurs types de syllithides existaient. Celui-ci était un saccageur. Il ne ressemblait à aucun insecte connu. Quatres pattes dont les dernières phalanges étaient des os noirs pointus. Une tête dont le haut était une épaisse carapace ( qui protégeait le dessus de son corps ) avec des petits yeux verts et une mâchoire osseuse en forme de bec court qui pourrait couper un elfe en deux sans problèmes. Mais surtout, l'ensemble de sa carapace était d'une couleure bordeaux.
Il y avait plusieurs colonnies de syllithides qu'on appelait des ruches. La couleure de la carapace montrait l'apartenance à differentes ruches. La couleure bordeaux signifiait que ce syllithide était un Qiraji. De toutes les ruches, les Qiraji étaient de très loin les plus redoutables, les plus dangeureux et surtout les plus nombreux .Illidan serra les dents.
« Ca va pas être facile » pensa t'il. Il ne croayit pas si bien dire.
Juste après lui, un autre saccageur sorti de l'ombre, lui aussi suivi par une guêpe. Le public hurla. Tyrande, elle, n'y parvint même pas. Son cri se bloqua dans sa gorge. Elle s'effondra, en larmes. Ses amis la retinrent et tentèrent de la réconforter, mais elles même avaient du mal à rester calmes. La guêpe était encore plus dangeureuse que le saccageur. De la tête au dard, elle devait mesurer environ 4 mètres, en sachant que le dard lui même mesurait 1 mètre. Trois paires d'ailes diaphanes lui permettaient de se maintenanr en l'air. De sa bouche dégoulinait un liquide visqueux semblable à celui qui suintait sur le dard. Une seule erreur et c'était fini.
De plus la resurection serait impossible car les insectes devorent le corps de leur victime aussitôt celui-ci maitrisé et paralysé et même les lianes épineuses des druides se feraient déchiqueter en un rien de temps. La moindre erreur commise signifirait la mort definitive d'Illidan. Tyrande le savait, mais elle savait tout autant que rien ne ferai reculer Illidan d'un tel défi. Au fur et à mesure que les trois insectes étaient apparus, ses yeux s'illuminaient d'avantage et un grand sourire s'était tracé sur son visage.
Un des saccageurs chargea, suivi de l'autre.


Illidan esquiva habilement le premier mais se retrouva à la merci du deuxième .« Intelligentes ces bestioles » constata Illidan. « Ils semblent être habitués à chasser en groupe selon un ordre précis et savent comment vont réagir leurs proies, ce qui leur permet de prendre l'initiative ». Le second saccageur se cabra et tenta d'empaler Illidan sur le sol avec ses deux pattes avant. Illidan sauta, esquivant de peu l'attaque meurtrière. Les deux insectes regardèrent leur proie en l'air et se préparèrent à la receptionner. Illidan, lui, réfléchissait à la meilleure façon de les contre-attaquer tout en parrant à leurs attaques combinées. Mais sa réfléxion failli lui coûter très cher.
Son instinct lui dit de relever la tête, ce qui lui permit le jet de poison que la guêpe venait de cracher dans sa direction. Une pirouette lui permit de l'esquiver de justesse .
« Trop intelligents à mon goût. Il va falloir faire vite ». Le jet corrosif explosa contre le mur derrière et les pierres commencèrent à se dissoudre en emmetant un léger « pschhhhhh ». Illidan retomba vers les deux saccageurs qui sautèrent pour l'attraper au vol. Il tendit la main vers l'un deux et envoya une violente déflagration arcanique. La bête s'écrasa au sol, roula sur quelques mètres et tentait de se relever, sonnée. L'autre ouvrait une grande gueule et s'appretait à broyer sa proie en deux. Mais elle n'avait pas l'intention de finir ainsi.
Illidan se retourna en l'air et bloqua la gueule du saccageur avec un de ses glaives. Les deux adversaires retombèrent au sol en même temps. Illidan analysa la situation. Le saccageur face à lui tentai de se débarasser du glaive, l'autre se relavait à peine, encore secoué,e t la guêpe n'avait pas encore regurgité assez de poison pour en cracher à nouveau. Parfait.
Illidan se jeta sur le saccageur face à lui. Celui-ci le remarqua et oublia le glaive pour tenter de découper sa proie .Il esquiva les griffes de l'insecte et se planta à quelques centimetres de sa gueule. Le Qiraji, qui ne s'atendait pas à ça,mit une seconde de trop à réagir. Illidan lui saisi fermement la mâchoire inférieure et planta son autre glaive à l'intérieur. La lame ressorti par le haut du crâne de la bête, qui rugit de douleur. Illidan recupéra son arme et tira l'autre à lui. Le crâne de l'insecte se fendit en deux, fesant gicler du sang vert. Il tomba à terre, remuant tous ses membres frénétiquement .Puis son corps fut pris de spasmes, se raidit et dans un dernier cri déchirant, ses pattes se croisérent.
« Bien, un de moins. Au suivant maintenant ».
Le second saccageur se releva enfin et repartit aussitôt à l'attaque. La gueule de la guêpe était pleine de poison et elle attendait le bon moment pour cracher. Illidan eût une idée. Il esquiva l'attaque du saccageur en roulant sur la gauche, ce qui le plaça exactement entre le saccageur et la guêpe. Il tourna le dos à la guêpe, ferma les yeux et attendit. Le saccageur chargea mais Illidan ne bougea pas, impassible. Soudain, il entendit ce qu'il attendait. Un bruit de crachat derrière lui .Il plongea sous le saccageur qui s'arreta net, surpris. Grosse erreur.
Le jet de poison le frappa sur toute la face. En une seconde, la carapace était dissoute et le liquide s'en prenait maintenant aux organes. Le reste de l'insecte essaya de crier, mais en vain. Le liquide étouffait le son, et de toute façon, les cordes vocales de la bête étaient sûrement déjà dissoutes. Ce qui restait du dangeureux Qiraji fini de fondre. Une bulle se forma à la surface du poison, explosa, puis plus rien. Les syllithides avaient beau être intelligents, ils n'avaient apparement pas l'habitude qu'on retourne leurs attaques contre eux. Plus que la guêpe.
Celle-ci, voyant qu'elle était désormais seule, compris que cracher du poison ne serait plus efficace et partit au combat. Enchainant les attaques avec les pattes et le dard, Illidan devait se concentrer pour tout esquiver. Il prit néanmoins la peine de réfléchir. Il devait vite trouver un point faible. Il repensa aux deux saccageurs. Ceux-ci s'étaient arrêtés brusquement lorsqu'Illidan allait vers eux. Ils ne connaissaient pas cette réaction. Ils avaient l'habitude des ennemis qui tentent de s'éloigner plutôt que se rapprocher. Il devait donc employer cette méthode.
Il évita un coup vertical en roulant sur le côté, fit semblant de trébucher, et se retrouva assis par terre, à la merci de la guêpe. Elle leva ses pattes au dessus de sa tête, prette à clouer sa proie au sol. Dans les tribunes, Tyrande voulu crier mais plaqua ses mains sur sa bouche, ne pouvant détacher ses yeux de la scène. La guêpe avait les pattes tendues au maximum .Elle allait frapper. Mais avec une vitesse incroyable, à tel point qu'on aurait pu croire que son ombre elle même avait du mal à le suivre, Illidan se releva et, avec une détente surpuissante, sauta vers les pattes de l'insecte géant. Comme le pensais Illidan, la bête fut prise par surprise et ne frappa pas.
Ses deux membres furent séctionnés au niveau des articulations, à l'endroit le plus fragile car non-carapacé. La guêpe cria mais elle fut interrompue par Illidan qui retomba sur sa tête et, avec la même puissance que son précédent saut, pris appuie sur elle et l'envoya sur le mur de l'arène. Illidan s'envola à l'autre bout, atteri en fesant une roulade et se retourna vers la guêpe. A moitié assomée en embrassant le mur, elle se maintenait en l'air difficilement et essayait de retrouver ses esprits. Cela laissait à Illidan le temps de préparer son coup.
Il pencha le torse en arrière, croisa les bras, la lame avant droite posant sur le bras gauche et l'avant gauche posant sur le bras droit, et leva le pied droit, comme s'il voulait faire une grande emjambée. Ses gestes étaient lents, très lents. Le public le regardait faire avec une avidité croissante. A quoi servait cette chorégraphie? Qu'allait-il faire? Ils n'allaient pas être déçus...
Avec beaucoup plus de rapidité qu'au début de sa danse, Illidan reposa le pied le plus loin possible devant lui, avança le torse et décroisa les bras d'un coup sec. Ses deux glaives quittèrent ses mains et partirent à droite et à gauche en tournoyant comme des boomerangs. Les doubles lames courbes tournaient si vite que l'on aurait cru des disques. Elles décrivirent de larges parabolles horizontales, rasant les murs arrondis de l'arène. La guêpe retrouva ses esprits et se tourna vers Illidan qui ne bougeait pas, jambes et bras écartés. Elle s'appreta à foncer sur lui, mais il était trop tard.
Les deux glaives se croisèrent en même temps qu'ils croisèrent la guêpe. Celle-ci fut tranchée net au niveau de la taille. Les deux moitiés tombèrent côte à côte. La moitié inférieure palpitait comme un coeur qui bat tandis que l'autre agitait nerveusement les pattes et essayait de produire un son censé exprimer la douleure, mais ne parvenait qu'à émmetre un gargouilli répugnant. Illidan rattrappa ses deux glaives avec une aisance comparable à si on lui avait lancé une pierre. Il s'approcha à pas lents de la bête qui continuait de se débattre et de faire marcher ses ailes mais c'était inutile. Arrivée devant elle, il la regarda agoniser quelques secondes puis leva ses sabres au dessus de sa tête comme elle l'avait fait face à lui quelques minutes plus tôt. La guêpe arrêta de bouger et, de son oeil vert, regardait fixement Illidan. Celui-ci la regardait aussi droit dans les yeux, inflexible, sans pitié.Il abbatit ses deux armes.
La clameur monta instantanément dans le public en liesse qui acclamait le guerrier le plus doué qu'il leur avait été donné de voir et qui venait de réussir ce que certains n'avaient pu concevoir comme possible. La bête cessa de bouger et son oeil vitreux se revulsa. Au même moment, à côté, l'autre moitié s'arrêta de palpiter. Illidan la regarda et sourit. « Voilà qui fera un magnifique trophé » pensa t'il. Il saisi l'aiguillon, posa un pied sur à la base et tira. Le dard s'arracha  brutalement. De la pointe perlait une goutte de poison. Illidan l'admira un moment puis leva la tête et brandit le dard. Le public redoubla de ferveur et l'acclama comme un héros qu'il était devenu en ce jour.

Pourtant,le plus dur restait à venir...

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Chapitre 5:Le seigneur qiraji

En raison d'une difficulté jamais rencontré lors de ce tournoi, on demanda à Illidan si il souhaitai prendre quelques minutes de repos avant le prochain combat. Il accepta en disant, avec modestie, qu'il avait besoin de reprendre son souffle. Il n'avait pas tout donné pendant lors de cet affrontement mais il preferai quand même récuperer un peu. Il se dirigea donc lentement vers les coulisses en saluant le public qui continuait de l'acclamer et dédia un sourire rassurant à Tyrande, qui le lui rendit. Les grondements sourds du public diminuaient au fur et à mesure qu'il s'enfonçait sous terre, à travers des tunnels maintenus par des voûtes. Il croisa d'autres participants qui le félicitèrent pour sa prestation et lui souhaitèrent bonne chance pour la suite. Ilidan entra dans une loge, une petite piece avec une fontaine et un lit peu confortable. Il nettoya le sang sur ses armes et sur lui, s'allongea et ferma les yeux un instant. Quelques secondes après, il senti une présence à l'entrée de la loge. Un des gardes le regardai et lui demanda:

-Une personne souhaite vous parler.
-Faites entrer je vous prie.

Le garde disparu et revint suivid'un elfe à la carrure semblable à Illidan. Lui qui s'attendait à voir Tyrande fut un peu surpris mais lorsqu'il identifia son visiteur, il ne le fut pas moins. Peau bleue, cheveux très sombres tenus en queue de cheval, épaisse armure a pieux sur les épaules et longue et lourde hallebarde accrochée dans le dos. Illidan se leva et se mit au garde à vous.

-Commandant Mar'alith.
-Pas de ça ici, je vous prie, répondit le commandant. Ici, nous sommes tous deux des gladiateurs dont la seule pré-occupation est de se surpasser et de faire valoir nos capacités au public pour leur distraction.

Il se tourna vers le garde et dit:

-Laissez nous je vous prie.

Le garde salua et parti sans dire mot.Illdan s'assit.

-Je suis venu vous féliciter pour votre victoire, et quelle victoire! Les silithides sont vraiment des abberations de la nature, des prédateurs de toutes formes de vie. En particulier les Qirajis.

Il s'assit à côté d'Illidan,sa lourde armure cliquetant et grinçant.

-Si vous le souhaitez, je pourrais vous en toucher un mot.
-Avec grand plaisir commandant, répondit Illidan.
-Très bien...

Il prit une grande inspiration et commença:

-Vous n'êtes certainement pas sans savoir que ma présence ici est exceptionelle, et ce, grâçe à ce tournoi. Sinon je serai encore a Silithus, aux côtés de Forteramure ( un archidruide comme le frère d'Illidan, dirigeant des forces présentent dans Silithus ), en train d'essayer de retenir ces maudites créatures pour les empêcher de sortir de ce désert de mort et d'ossements lentement recouverts par les sables brûlants. Là-bas, chaque petite dune ou le moindre amoncelement de pierre peut-être la dernière chose que vous verrez. Ces créatures peuvent surgir de n'importe où sans que vous les voyez, et s'approcher de vous sournoisement. De plus, comme vous l'avez sûrement constaté il y a peu, ils sont redoutablement intelligents. Les trolls que j'ai eu à affronter se partageaient un neurone à eux trois et leur chef n'était guère mieux. Sur le plan tactique, ils ne sont rien comparés aux Qirajis. Leur cohésion de groupe est si bien réglée qu'elle semble presque innée chez eux. Mêmes leurs capacités sensorielles sont très dangeureuses. Leurs yeux décèllent les mouvements les plus furtifs dans une tempête. La nuit, leurs oreilles permettent de différencier leurs amis de leurs ennemis. Lorsqu'ils sont enfouis dans le sable, ils sentent les vibrations des pas... Ces monstres sont une menace de chaque instant, et nous l'avons appris à nos dépends...

Le commandant Mar'alith s'arrêta de parler un instant. Ses yeux fixèrent le vide et son visage se tordit de colère. Illidan ressentait de la peine pour lui. Beaucoup de soldats avaient dû mourir sous les griffes des silithides depuis le début de cette guerre. Puis le visage du commandant reprit une expression normale et il continua:

-Mais votre combat à permit de démontrer une faiblesse que nous ne connaissions pas chez eux: l'attaque frontale. Malheureusement, les soldats sont de plus en plus démoralisés. Les attaques incessantes des silithides et le climat dégradent leur morale morale et certains se mettent à croire que ce combat est perdu d'avance. Alors...
-Alors j'irai leur parler et je leur montrerai qu'aucun combat n'est perdu tant que certains y croient et continuent de lutter pour rétablir l'ordre.

Illidan et Mar'alith levèrent la tête. L'homme qui venait de parler se tenait sur le seuil de la loge. Grand, fin, élancé et musclé comme tous les elfes de la nuit, il se distinguait par deux choses. Tout d'abord son accoutrement. Entièrement vétu de noir, son armure faites en écailles de métal noir ressemblait à un plumage orné de-ci de-la de quelques joyaux. Mais surtout, il se dégageait de cette personne un charisme surnaturel. Un simple regard sur lui revigorait les âmes les plus découragées ou fesait frémir les esprit les plus inflexibles si on avait fait l'erreur d'être son ennemi. En le reconnaissant, Illidan et le commandant Mar'alith mirent un genou à terre, le poing droit sur le coeur et dirent à l'unisson:

-Salutations, seigneur Crête-de-corbeau. Puissent la déesse et la reine Azshara veiller sur vous.
-Je vous en prie mes amis, nous sommes ici à pied d'égalité. Je vous demanderai donc de m'appeler Kur'thalos.

Illidan et Mar'altih se relevèrent.

-Par conséquent,commandant Mar'alith, veriez-vous un inconvénient à ce que je vous appelle Darnath?
-Nullement, monseigneur.
-Je vous ai demandé de m'appeller Kur'thalos et donc, oubliez grades et rangs pendant ce tournoi.
-Je n'oserai, monseigneur. J'y suis bien trop habitué et je considère cela comme un manque de respect.
-Très bien,dans ce cas...Commandant Mar'atlith!

Celui-ci se mit prestement au garde-à-vous.

-Je vous ordonne de me nommer par mon prénom et de me tutoyer durant toute la durée du tournoi. Tout manquement à cette consigne sera passible d'une peine martiale. Est-ce clair?

Darnath sourit et dit:

-Très clair monseign...Kur'tahlos!
-Bien. Ceci étant fait, je souhaiterai m'entretenir seul avec Illidan, si tu le permet.

Sans dire un mot,l'elfe quitta la loge.

-De quoi voulez-vous me parler, monseigneur? demanda Illidan, intrigué.
-L'ordre que j'ai donné a Darnath vaut pour toi aussi.
-Je ne suis pas soldat.
-Pas encore.

Illidan ne répondit rien.

-J'ai eu vent de votre demande d'intégration à la Garde de la Lune.

Illidan ne broncha pas. Il attendait la suite.

-Vous avez toutes les chances de passer mais apparement les recruteurs attendent la fin du tournoi pour prendre une décision. Et il est inutile de dire qu'après la prestation que vous avez donné, vous êtes certain de passer immédiatement à un grade élevé. Et probablement encore plus si vous parvenez à vaincre ce qui viendra.

Illidan grimaça. Il avait oublié un court instant que le pire était encore à venir. Kur'thalos eût un sourire.

-Les rumeures disant que vous êtes un grand silencieux semblent fondées. Enfin pour en revenir à ce que je disais, votre intégration est déjà dans la poche mais je sais qu'il y a de cela quelques temps ( environ 500 ans ), lorsque vous commenciez à faire parler de vous, la Garde de la Lune vous avait envoyé un demande mais vous aviez refusé. Pourquoi, après tout ce temps, c'est vous qui demandez à être engagé?
-Disons qu'entre temps, j'ai trouvé une motivation.
-Quelle genre?
-Genre personnelle.

Kur'thalos eût un sourire en coin.

-Trés bien, je n'insisterai pas. Mais j'aurai quand même voulu savoir car selon la motivation, je peux dire si un elfe restera longtemps ou non dans la Garde. Mais j'aurai une idée fixe après ça.

Aussitôt sa phrase finie, Kur'thalos leva un doigt et tendit l'oreille. Illidan fit de même. On entendait effectivement les entrailles de la terre résonner au rythme des acclamations du public. Ils réclamaient leur champion.

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#28
-Je vais donc vous laisser, vous allez avoir besoin de concentration. Puisse la déesse vous venir en aide.

Sur ces mots, il salua Illidan qui le lui rendit et s'en alla. Illidan récupéra ses glaives et se dirigea lentement vers l'arène. A son entrée, il remarqua deux choses: le bouclier magique entourant l'arène avait triplé de volume et au moment où il avait posé un pied sur le sol, tous les spectateurs s'arrêtèrent de l'acclamer comme un seul homme. Le silence devenait de plus en plus pesant. Illidan vit Tyrande qui lui fesait signe depuis son siège. Apparement, elle n'était pas tout à fait remise de ses frayeurs. Mais ce qui vint ne l'aida pas, bien au contraire. Une fois encore, les chaînes d'aciers de la porte s'activèrent. Mais elle ne s'ouvrit pas comme tous s'y attendaient.

Sans que personne n'y sois préparé, quelquechose d'énorme percuta violemment la porte. Celle-ci, malgré son épaisseur, se tordit comme si on donnait un coup de poing dans un parchemin. En plein milieu de la porte, une enorme pointe osseuse jaune-orangée transperça un mètre d'acier. Cette fois, ce fut la débandade dans les tribunes. Les autres participants écarquillèrent les yeux. Tyrande manqua tourner de l'oeil, et les autres Soeurs d'Elune devienrent très pâles. Seul le commandant Darnath Mar'alith parvint à garder une expression neutre. Lui savait ce qui attendait Illidan.

La corne se retira de la porte. Pendant quelques secondes on entendit rien, puis à nouveau, la «chose» chargea. Cette fois,  la porte fut défoncée en son centre et le prochain adversaire d'illidan apparut. Un sillithide de 10 mètres de haut, ressemblant à un saccageur, recouvert d'une carapace beaucoup plus épaisse que les autres, avec une corne sur le front et la tête correctement protégée. A lui seul, cet insecte géant devait avoir la puissance destructrice de 50 saccageurs. Et encore. Illidan réussit tout juste à ne pas se laisser impressionner et se mit en place. Il devait s'attendre à tout.
Dans les gradins, une prêtresse demanda à voix haute:


-Par la Déesse, qu'est ce que c'est que cette chose?
-On l'appelle Kri, c'est un seigneur Qiraji.

Tyrande et quelques prêtresse se retournèrent. La commandant Mar'alith se tenait derrière Tyrande,  le visage grave.

-J'ai participé à sa capture, continua t'il.Des espions se sont infiltrés dans le temple d'Ahn'Qiraj et nous on rapporté la présence de plusieurs créatures comme celle-ci. En entandant cela, les organisateurs, qui étaient venus chercher les silithides qu'ils avaient « commandé »,  ont demandé à ce qu'il soit capturé pour devenir ce qui sera peut-être le triomphe ou la fin d'Illidan.

Ca, Tyrande le savait.

-Mais comment avez vous pu franchir toutes les légions Qiraji, capturer cette bête gigantesque, et la transporter hors du temple? demanda Jandria.
-Un groupe d'espions et de mages profita d'une diversion que j'ai mené pour éloigner les principales lignes de défenses. Ainsi, ils purent rejoindre, sous camouflage, la salle dont l'un d'eux était le gardien. Les mages invoquèrent de nombreux élementaires d'eau pour attirer son attention tandis que les voleurs profitaient de ses mouvements pour frapper de leurs dagues enduitent de poison tranquilisant les articulations de la bête. Une fois celle-ci endormie, les mages téléportèrent tout le monde à la Halte de Forteramure. Le seigneur Kri, comme il s'appelle selon les runes silithides gravées sur sa carapace, fut maintenu sous tranquilisant et emmené grâçe à la magie directement dans les sous-sols de l'arène où il fut maintenu endormie jusqu'à maintenant.
-Et cette stratégie ne peut elle être utilisée pour capturer et tuer d'autres seigneurs Qiraji comme lui?
-Nous le pensions. C'est pourquoi le même groupe de mages et de voleurs fut envoyé dans les ruines d'Ahn'Qiraj pour tenter de capturer le général Rajaxx qui règne sur les lieux. Pour autant que nous le sachions, les larves silithides doivent avoir fini de les dévorer depuis un moment.
-Mais...Comment cela se fait il? demanda Astarii.
-Nous n'en sommes pas sûrs mais apparement, les silithides ont des moyens de communication proche de la télépathie. Le seigneur Kri a donc du prévenir les autres seigneurs avant de s'endormir. Ils savent donc à présent comment contrer cette stratégie.
-Mais si leurs moyens de communication ont un si large rayon d'action, pourquoi d'autres seigneurs ne sont pas venus aider Kri alors qu'il se fesait attaquer?
-Sans doute nous ont ils laissé faire pour mieux nous connaître. La perte d'un seigneur n'est pas importante pour une ruche telle que Ahn'Qiraj.

Les Soeurs d'Elune semblaient abasourdies par cette histoire.

-Ils sont donc si intelligents que ça? Demanda l'une d'elles.
-Peut être plus. Vous allez d'ailleurs en avoir un aperçu.

A peine finit il sa phrase que le seigneur Kri, qui n'avait pas encore bougé, s'avança vers Illidan.

Il s'apporchait à pas lents. Mais Illidan resta vigilant. En même temps qu'il avancait, l'insecte géant dégaina ses armes. Deux pattes articulées retractables qu'il gardait caché contre son corps. La dernière phalange de ses deux pattes ressemblait à une véritable faux. En fait, les griffes des quêpes et des saccageurs semblaient emoussées comparé à ça. Les griffes du seigneur Kri avaient l'air de pouvoir couper un courant d'air dans le sens de la longueur. Arrivé à 10 mètres d'Illidan, il envoya un coup de taille.
D'après la longueur de la faux et la hauteur de l'attaque, une seule issue: Illidan sauta, Kri s'y attendait. Son autre bras tenta d'intercepter Illidan. Celui-ci tendit la main vers le ciel, et envoya une décharge arcanique. Le recul le fit descendre et la lame de Kri passa juste au dessus de lui. Illidan retomba sur ses jambes et couru sous le ventre de la bête. Là, il donna des coups sur la carapace mais elle tint bon et les glaives ne firent que glisser dessus. Illidan opta donc pour le démembrement tactique. Il courru vers une des pattes, mais Kri devina sa stratégie et se tourna, mettant ainsi ses pattes hors de portée et ses lames prêtes à frapper. Illidan réagit vite, s'arrêta, et sauta vers la tête de la bête,qui ne pouvait le frapper car trop près pour les articulations. Illidan se trouva juste devant un des yeux vitreux du Qiraji. Il frappa. Mais Kri réagit très vite. Il ferma sa paupière et le glaive d'Illidan grinça dessus sans l'entailler.
« Bon sang! C'est pas une carapace ce truc, c'est bien plus! » pensa t'il, sentant les difficultés arriver. Kri fit basculer son corps sur le côté et percuta Illidan qui parvint à reprendre appuie sur le champ protecteur. Lui choc lui avait coupé la respiration et sans doute cassé quelques côtes. Mais il n'avait aps le temps de constater les dégâts, l'ennemi chagea. Illidan eut tout juste le temps de sauter car le Qiraji était en fait beaucoup plus rapide que ce que sa taille et sa masse ne le laissaient penser. Il s'écrasa contre le bouclier, fesant vaciller la surface mais le sortilège tint bon. Illidan,à l'autre bout de l'arène, commencait à peine à reprendre sa respiration mais réfléchissait en même temps.
« Cette carapace est bien trop solide pour n'être qu'osseuse. Sans doute est elle en fait suffisament dense pour ne pas être entaillée mais si c'est le cas, alors seule la magie pourra m'aider. ». Illidan accrocha ses sabres à sa ceinture et commença à incanter. Quelques secondes après, une boule de feu partit de ses mains et fila droit vers le Qiraji. Celui ci commancait à peine à se retourner. Il vit le projectile flamboyant foncer sur lui mais ne s'en inquiéta même pas. La boule de feu ricocha sur l'insecte et explosa contre la barrière. Illidan n'y croyait pas.
« C'est impossible! Cette armure est magique? Non je l'aurai senti. ». Kri marcha à nouveau vers lui, prenant son temps. Illidan incanta cette fois un projectile de glaçe. Celui toucha l'articulation d'une des pattes et une couche de glaçe scintillante se forma aussitôt dessus. « Bien,avec ça il sera paraly... ». Kri ne fit que tendre negligemment sa patte et la glaçe explosa. « Non cela ne se peut! ». Tyrande était de plus en plus inquiète.
Elle sentait le desemparement d'Illidan fàce à son adversaire. Il est vrai qu'il  n'en menait pas large. Cherchant desésperement une solution et en même temps ne sachant que faire, il vit au dernier moment l'attaque de Kri. Un bond en arrière lui permit de se mettre hors de portée. Du moins, c'est ce qu'il croyait. La lame errafla son torse mais ce fut suffisant pour ouvrir une blessure béante qui lui barra la poitrine, fesant gicler une trainée de sang. Illidan mit quelques secondes avant de comprendre.
« Saleté! Il peut allonger ses lames! ».
En effet, la faux droite de l'insecte s'était allongée de moitié, et quelques gouttes de san perlaient au bout. Illidan porta la main à sa longue blessure, le visage crispé. Dans les gradins, Tyrande tremblait Les autres prêtresses étaient sous le choc, Halduron et Kur'thalos anxieux et les autres participants le voyaient déjà mort. Kri s'avança encore et attaque cette fois des ceux côtés. Illidan, trop affaibli pour bouger fut obligé de bloquer avec ses glaives. Le Qiraji appuyait fermement sur les lames d'Illidan qui tenait à peine. Mais il ne comprit que trop tard ce qu'il voulait faire. Kri avança sa tête et sa corne transpeça le ventre d'Illidan.
Tyrande poussa un cri déchirant et ne pu retenir ses larmes. Kri balancait sa tête de droite à gauche,  Illidan toujours empalé au bout qui hurlait de douleur. L'insecte fini par faire un grand mouvement de tête vers la gauche, ce qui envoya le corps ressemblant à un pantin desarticulé d'Illidan à plusieurs mètres, laissant une trainée de sang dans son sillage. Il roula sur 2 mètres puis, lorsqu'il sarrêta, tenta de se relever. Il parvint à se mettre à quatres pattes, mais l'effort demandé lui fit cracher du sang. Tyrande pleurait à chaudes larmes, persuadée qu'Illidan allait mourir. Kur'thalos se précipita auprès des druides en criant:


-Mais qu'attendez pour le paralyser?! Faites le vite!
-Mais monseigneur, nous n'avons pas le droit d'intervenir tant qu'il n'est pas mort ou n'a pas crié son  abandon, répondit l'un d'eux.
-C'EST UN ORDRE!!! hurla Kur'thalos.

Les druides, terrorisés, incantèrent immédiatement. Des racines épineuses sortirent du sol et attrapèrent les pattes de Kri. Mais il ne sembla même pas les remarquer. Il ne fit qu'avancer et les racines s'arrachaient du sol.

-C'est tout ce que vous pouvez faire? s'indigna Kur'thalos.
-Nous fesons ce que nous pouvons, monseigneur, mais il est trop puissant pour que nos sarments l'inquiète.

Halduron arriva aux côtés de Kur'thalos, sa hallebarde à la main.

-Nous devons aller l'aider, monseigneur!
-Impossible. Seule la magie des druides peut traverser ce bouclier, et il ne peut être baissé qu'en cas d'abandon ou de défaite incontestable et...définitive d'un des adversaires.

Les deux soldats serrèrent les dents, obligés d'assister à ce massacre, impuissants.
Illidan, dont la vue commencait à se voiler, distingua l'énorme bête s'avancer vers lui sns se presser. Il se résigna à jouer sa dernière carte...
De sa main droite, il dessina des symboles sur le bras, l'épaule et le pectoral gauche, et fit de même symétriquement avec la main gauche. Il devait faire vite, avant que ses dernières forces ne le quittent et qu'il ne puisse terminer l'incantation. Il la connaissait par coeur mais ne l'avait experimentée que 2 fois. Une fois les symboles tracés, il commença a réciter.
Bien qu'il parlait à voix basse, sa voix fesait écho dans l'esprit de tous ceux qui étaient présents.Ce language étrange avait des résonances aggressives aux oreilles, des sons répugnants, un ton effrayant. Tyrande releva la tête, la visage horrifié et inondée de larmes. Elle esperai ne jamais revoir...ça....


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Depuis le jour où elle l'avait vu sous cette forme, elle était parfois hantée la nuit dans son sommeil. Elle ne savait pas comment ni quand il avait appris ce sort, mais un jour, après plusieurs semaines de disparition, il était réapparu devant Tyrande. Il était couvert de blessures, qu'elle s'était empressée de soigner tout en le questionnant, mais il ne répondait pas. Il ne cessait de parler de gain de puissance, d'entrainement, de la protéger. Et un nom revenait sans cesse: Azzinoth. Au début, elle pensait que c'était le nom de ces etranges glaives qu'il avait ramené mais, de ce qu'elle avait compris, c'était en fait le nom de l'ancien propriétaire de ces armes. Il l'avait prise par la main et emmenée hors de la ville, tout excité... La, au milieu d'une clairière, il avait utilisé ce sort... En voyant le résultat, Tyrande s'était evanouie, en proie à une terreur indescriptible.
Lorsqu'elle s'était éveillée, il la tenait dans ses bras, inquiet, mais lui même.Il avait passé sa main dans ses cheveux en promettant qu'il ne le ferai plus jamais. C'était lui, l'Illidan qu'elle aimait. Mais maintenant, il se préparait à recommencer. Elle voulu se rapprocher pour lui crier de ne pas le faire mais... elle se rendit compte de sa stupidité. Si il ne le fesait pas, Illidan mourrait, tout simplement.
Quavait elle fait depuis le début du tournoi? Elle s'était inquiété, elle avait pleuré, elle avait eu peur, mais la seule chose qu'elle n'avait pas fait... c'était avoir confiance en lui. Il lui avait promis qu'il serait toujours là pour la protéger. Mais elle réalisa quel fardeau cela lui fesait porter, quel sacrifice il fesait envers lui-même pour elle....
Tyrande se jura alors une chose: désormais, elle serait forte. Et cela commencait maintenant. Elle releva la tête, essuya ses larmes, et regarda Illidan continuer a incanter sans avoir peur.


-Ca va, Tyrande? Demanda Astarii.
-Oui, beaucoup mieux. Ne vous inquietez pas les filles, dit elle avec un sourire un peu forcé, il va gagner.

Illidan termina l'incantation.Ses paroles résonnèrent dans les esprits quelques secondes encore. «Ca y est.», pensa Tyrande. «Vas y illidan, je crois en toi.». Un calme inquiétant s'abbatit sur l'arène. Même Kri s'était arrêté en entendant les paroles etranges. Mais il reprit vite son avancée vers Illidan, qui était à quatres pattes, la tête baissée, comme s'il regardait la marre de sang qu'il continuait d'abreuver. Kri s'arrêta devant lui et, sans attendre plus, porta le coup de grâçe.Mais sa lame fut stoppé net par... la main d'Illidan
un bruit de stupeur générale parcouru l'assemblée. Les symboles qu'Illidan avait tracé sur son corps avec son propre sang s'illuminèrent d'un vert qui projettait une lumière angoissante. De ces symboles commença à sortir un etrange voile noir qui recouvrit tout le corps d'Illidan et referma ses blessures. Des pointes s'élevèrent dans son dos et sur son front. Celles du dos grandirent, s'elargirent et se deployèrent pour devenir des ailes alors que celles du front s'arrondirent et s'aiguisèrent pour devenir des cornes. A ses pieds, le voile noir prit la forme de sabots et ses jambes eurent l'air de se couvrir de fourrure. Enfin, Illidan leva la tête et ouvrit les yeux. Au lieu des beaux yeux dorés que tout le monde attendait, s'ouvrirent deux flammes vertes pleines de rage. Kri retira sa lame de la main désormais pourvue de griffes d'Illidan et recula. Illidan se mis debout et commença à devenir de plus en plus grand. Il devit vite aussi grand que Kri. Illidan tendit le doight vers son adversaire.


-Maintenant on va combattre à armes égales. Approche et goûte à la souffrance!

Tout comme le reste de la foule, les Soeurs d'Elune était sidérés par cette métamorphose. Alathéa posa la main sur l'épaule de Tyrande.

-Quel est donc ce sortilège? Est-ce toujours Illidan ou est-ce... autre chose?
-Je ne sais pas quel genre de sortilège cela peut être mais je sais ce qu'il fait.
-Et alors, qu'est ce que ça fait? demanda Jandria, devancant les autres.
-Et bien, en fait... grâçe à un entrainement particulier et seulement grâçe à ça, on apprend à tracer les symboles et à réciter l'incantation qui permettent à l'incantateur de recevoir, pendant un court laps de temps, les capacités destructrices d'un démon.

Les Soeurs d'Elune eurent un hoquet de surprise et répétèrent en choeur les deux derniers mots.

-Un démon?!
-Tu veux dire ces créatures sanguinaires qui parviennent à s'invoquer sur les mondes pour tout détruire? demanda Jandria.
-Entre-autres oui, répondit calmement Tyrande.
-Cela voudrait dire qu'il a pactisé avec des démons pour... commença une des prêtresse derrière.
-Certainement pas! répliqua Tyrande, outrée. Jamais il ne ferait une chose aussi insensée.
-De plus, renchéri Astarii, si il était le genre d'homme à faire ça, il se servirai de ce pouvoir pour répandre le mal autour de lui ou pour ses interêts personnels. Or là, il s'en est servi en dernier recours, parce qu'il n'aime pas s'en servir.

Tyrande fit un petit clin d'oeil complice à Astarii, qui le lui rendit. Soudain, un bruit sourd ramena le regard de toutes les prêtresse vers l'arène.

Kri était repati à l'attaque et avait porté un coup mortel. Du moins si son ennemi était encore Illidan. Mais la lame s'arrêta net en croisant son avant-bras. Des fellures apparurent sur le tranchant, emmetant des craquements qui parurent inquiéter Kri (cela se sentait malgré l'absence de traits sur son visage). Mais il ne se démonta pas, et frappa de son autre bras, sans plus de succès car la main gauche de son advesaire aussi était libre. Il avança sa tête pour empaler à nouveau son ennemi. Un coup de pied, ou plutôt de sabot, le ceillit au menton avec une force colossale, l'envoyant voler de toute sa masse à plusieurs mètres, et atterit dans un tourbillon de bruits et de poussière.
Cette fois, ce fût Illidan qui marcha lentement vers son adversaire en difficulté. Sur ses pas, la terre et le sable se mourraient et des flammes vertes dansaient dans ces cercles noirs. Kri se releva maladroitement et chargea le démon qui lui fesait face.
Illidan déploya ses puissantes ailes et s'envola instantanement jusqu'à la limite du dôme magique. Il se pencha en avant, alongea ses ailes et les aligna avec son corps et tomba en piquée comme un rapace sur sa proie. Il percuta violement la carapace frontale de Kri, qui fut sonné et se mit a tituber. Illidan, fermement accroché à sa proie, en profita. Il leva une de ses mains, l'applatit, les doigts griffus en avant, et l'enfonça dans la tête de Kri. Celui-ci hurla lorsque les griffes de son assaillant transpèrcèrent l'épaisse carapace. Il se mit a remuer frénétiquement pour déloger Illidan mais il tint bon.
Il enfonça sa deuxième main comme la première et une fois ses deux mains bien ancrées et les paumes tournées vers l'extérieur, il força. D'énormes fellurent apparurent sur le crâne de Kri de haut en bas, le fesant hurler de plus en plus fort. Il s'applatit à terre, submergé par la douleur. Illidan tirait de plus en plus fort, battant des ailes pour se donner encore plus de force. Finalement, la carapace céda.
Illidan s'éleva d'un seul coup, ailes déployées et morceaux de carapace en main. Il les jeta negligement près de Kri, la cervelle à vif. Une énorme masse gélatineuse, parcourue de nerfs rouges, palpitant dans tous les sens. On entendit dans les tribunes des bruits de dégoût ou de régurgitation. Illidan se posa tranquillement devant le seigneur Qiraji et attendit que celui-ci réagisse.


Il mit un moment à se relever. Il se campa sur ses pattes et ne bougea plus. Illidan lui fesait face, bras croisés, impassible. Un silence pesant s'abbatit sur l'arène. Tout le monde se demandait ce qui se passait. Mais rien n'arriva. Du moins en apparence car en fait, les deux adversaires conversaient. Depuis qu'il s'était relevé, Kri parlait par télépathie  à Illidan.

-Tu es très fort, elfe de la nuit, peut-être le plus fort de ta race, mais tu as dû user d'un pouvoir interdit et dangeureux, dit lentement une voix caverneuse dans l'esprit d'Illidan.

Illidan resta immobile.

-Je le sens. Ce pouvoir t'a rendu plus fort que moi mais il y a plusieurs restrictions et risques. Je sais que son utilisation a un temps limité, tu devra donc m'achever au plus vite ou c'est moi qui te vaincrait. Je sais aussi que son utilisation de ce pouvoir est tiré d'une énergie démoniaque, qui balafre le corps et l'esprit. Plus tu l'utilise, plus ton organisme comme ton esprit en subissent le contre-coup.

Toujours sans broncher, Illidan admit en silence que Kri ne se trompait pas.

-Mais le plus dangeureux, c'est que ce pouvoir, cette dource de magie démoniaque, a besoin d'un point d'ancrage pour rester et se répandre sur ton corps. Ce point d'ancrage, c'est ton âme. Et non content de s'y accrocher, il s'en empare petit à petit.

Le visage d'Illidan se serra.

-Oui...Je le sens ça aussi. Haine, violence, cruauté...Ces sentiments dominent ton instinct, il dictent ta conduite. Tu parviens à rester maître de toi mais petit à petit, sans t'en rendre compte tu succombera.

Illidan leva légèrement les bras et tendit sa main droite le plus loin possible vers la gauche et fit de même de vers la gauche avec sa main droite.

-Tu le sais, et c'est pour ça que tu as peur de l'utiliser...

Illidan ne bougea pas.

-Tu as peur de t'en prendre à ELLE !

Kri tourna alors la tête vers les tribunes des prêtresses. Malgré l'absence d'iris, Tyrande eût la désagréable sensation que c'est elle qu'il regardait.
Illidan dit un mot dans langue inconnue, serra les poings et décroisa les bras d'un seul coup. Son corps tout entier s'embrasa du même feu vert qui illuminait les symboles sur son corps. Cette silhouette était maintenant bien plus qu'impressionnante. Un démon noir recouvert de flammes verts. Mais personne ne put le contempler bien longtemps car il disparu instantanément.
En fait, il s'était mis à courir si vite qu'on ne pouvvait le suivre des yeux. Il tournait autour de Kri à une vitesse ahurissante, les flammes vertes restant dans son sillage. Très vite, un mur de flammes circulaire entoura Kri. Mais on continuait d'apercevoir la silhouette d'Illidan qui courait autour du monstre, augmentant l'épaisseur du mur infernal. Lorsqu'enfin il s'arrêta, 5 silhouettes de démons enflammés entouraient le mur, positionnés comme les sommets d'un pentacle. Le public poussa un cri de surprise.
Dans sa prison de flammes, Kri était pris de panique et tournait sur lui même pour trouver une issue mais elle n'existait pas.


-Vas y tue moi!! Un autre prendra ma place! Vous ne pouvez pas gagner cette guerre! Vous êtes condamnés! cria t'il dans l'esprit d'illidan.

Les 5 Illidan levèrent en concert le poing droit, dans lequel se concentrèrent les flammes qui leur parcourait le corps. Tous ensembles, ils frappèrent le sol. Les flammes vertes s'enfouirrent, zigzaguèrent sous terre en emettant une petite leurre verte, et pénétrèrent dans le cercle de flammes. Elles se rejoingnirent toues au centre du cercle, juste sous Kri. Lorsqu'elles se rencontrèrent, le temps comme les bruits environnant stoppèrent l'espace d'un seconde, puis ce fut le cataclysme. La terre se fendit, s'embrasa et explosa. Le souffle mit tous les occupants de l'arène à terre tandis qu'une immense colonne de feu tourbillonante s'éleva, englobant Kri qui hurla sous la puissance du sort. Le pilier infernal monta vers le ciel, fesant éclater le dôme magique qui protégeait l'arène. L'intensité des flammes doubla, et très vite, le hurlement de Kri comme sa silhouette que l'on distinguait dans les flammes disparurent. La tour de flammes s'arrêta, laissant à sa base un cratère calciné et pas la moindre trace de Kri. Les specateurs se relevèrent tous, sans dire un mot, subjugués par le spectacle auquel ils venaient d'assister. Au centre de l'arène, illidan reprit son apparence normale. Les ailes, les cornes, les tatouages et le voile noire disparurent comme ses 4 clones. Il fini par reprendre sa taille normale et ne bougea pas.
Quelques secondes après, ses blessures se rouvrirent violement, fesant gicler le sang dans lequel il s'évanouit.



Tireatanhì

Je suis désolé mais la l'ENORME paquet je peu pas, c'est même plus décourageant c'est encore pire xD
Sinon le début me plait a part qu'il n'y a pas de daims en Féralas :D
enfin j'en ai jamais vu
Ne voyez pas la mort comme une fin... c'est un autre chemin, un croisement vous proposant différents horizons...

Eywa ngahu.

teranas

comme je l'ai précisé lorsque j'ai écrit le premier chapitre je ne pensais pas continuer sur cette lancée plus tard mais bon après qu'il y en ai ou pas n'est pas important dit toi que mon histoire est inspirée de wow, pas une copie et donc tous les faits ne sont pas tels que dans le jeu  ;)

pour l'enorme paquet prend un peu de courage y'en aura plus jamais par la suite promis^^.

teranas

Si possible svp (c'est une simple demande) pourriez vous me dire si vous lisez cette fanfic et si vous aimez bien? Je fais une simple demande, pas d'obligation!
j'aimerai juste savoir si mon travail plait, même si ce n'est pas le cas, dites le.Et c'est aussi pour savoir si je dois attendre longtemps avant de mettre à jour ou non.

teranas

Chapitre 6 : Prémonition?


Lorsqu'Illidan ouvrit les yeux, il était seul, allongé sur les pierres froides d'une immense salle vide. Il passa la main sur son torse. Il n'y avait plus aucune trace des blessures que Kri lui avait infligé. Il se leva et examina les alentours. Malgré l'absence d'une quelconque source de lumière, ses yeux d'elfe lui permmetaient de voir aussi bien dans la pénombre que si il était en plein jour. Ses yeux dorés étaient aussi très sensibles aux mouvements. A part 4 murs, un plafond et un sol, rien dans cette salle. Et donc pas de porte ou de fenêtre pour sortir.
N'ayant pas l'intention de moisir ici, il examina les murs, à la recherche d'un quelconque passage secret. Rien. Une detection magique. Toujours rien. Cette salle était parfaitement normale et malheureusement hermétique aussi. Il parcouru encore les murs en donnant des coups dedans. Si il entendait un son creux, cela signifiait une ouverture derrière. Une énième fois, rien. Il massa sa main endolorie a tapper dans les briques,  alla s'asseoir au milieu de la salle et attendit.
A peine quelques secondes plus tard, un bruit de briques qui s'écroulent retentit à sa droite. Il se leva d'un bond et porta les mains à sa ceinture, pour se rendre compte qu'il n'avait plus ses glaives.


- Et c'est maintenant que tu t'en rends compte, idiot! Se dit il  lui même, les dents serrées.

Il fit un bond en arrière et attendit, sur ses gardes, se qui allait venir. Les briques bougèrent, se décalèrent et s'alignèrent à nouveau pour ouvrir un passage. Illidan attendit encore mais rien ne vint. Il avança vers la sortie qui venait de se faire et fini par s'y engouffrer.
Un long tunnel s'ouvrait à lui, toujours dans l'obscurité. Entre s'y engager et avoir une petite chance de trouver une sortie, ou rester en arrière et sûrement pour de bon, son choix fût vite fait. Il avança donc mais vérifia bien qu'aucun piège ne l'attendait. Tout en marchant, il se posa des questions qui avaient leur importance.
« Où suis-je? Qui m'a amené ici? Pourquoi? Depuis quand? Pourquoi n'ai-je plus les traces de mon combat contre le Qiraji? ».
Sa refléxion fut toppée net par un cri qui lui glaça les trippes. Un cri de femme en detresse. Mais pas n'importe quelle femme. C'était elle.
Sans chercher à comprendre, il se mit à courir le plus vite possible. Le couloir n'en finissait pas. Il arriva à un croisement et , sans reflechir ni ralentir, prit à droite. Encore un croisement. Gauche. Carrefour à trois branches. Tout droit. Illidan continuait de courir, sans prêter attention à la fatigue qui commencait à pointer ni aux intersections qui s'offraient à lui. Finalement, après quelques croisements et un temps qui lui avait semblé interminable, il entrevit une lueure au bout du tunnel. Il se retrouva vite dans une salle en tout point similaire à celle où il s'était éveillé mais à un détail près...un détail qui lui transperça le coeur de part en part. Elle était là.
Tyrande était assise dans un coin, la tête entre les mains. Elle avait le visage blaffard et inondé de larmes. Elle sanglotait et ses vêtements étaient déchirés, la dénudant presque.La voyant ainsi, Illidan sentit son sang ne faire qu'un tour. Il se précipita vers elle mais à peine eût-il fait 2 pas que de chaînes sortirent de l'ombre derrière lui l'enlacèrent autour des poignets et des chevilles et l'immobilisèrent totalement. Illidan se débatit férocement, forçant jusqu'à la limite de ce que son corps lui permettait. Il tenta de faire appel à la magie mais rien ne se manifesta dans ses mains. Il força encore et encore mais rien n'y fit.


-Tyrande! appella t'il. Où sommes nous? Qu'est ce qui se passe? Que t'est il arrivé? Tyrande!

Toujours assise dans son coin, elle ne semblait ni le voir ni l'entendre. Elle continuait de sangloter.

-Tyrande! Je suis là regarde moi, dit moi quelquechose! Tyrande, je t'en prie répond moi!

Illidan commencait à se sentir de plus en plus mal. Il ne comprenait rien de ce qui se passait et voir la chose qu'il désirait plus que tout au monde dans un tel état le rendait malade.
Sur le mur à gauche d'Illidan , un passage apparut comme celui qui avait permis à Illidan de sortir dans l'autre salle. En voyant le passage s'ouvrir, Tyrande se leva et se plaqua dos au mur, le visage terrorisé. Illidan continuait de l'appeller mais il restait inexistant pour elle. Une personne entra, couverte d'un manteau et d'une capuche, empechant Illidan de distinguer son visage. L'inconnu avança vers Tyrande, qui tremblait de plus en plus à mesure qu'il s'avancait vers elle. Illidan l'appella:


-Qui es-tu? Qu'est-ce que tu as fait à Tyrande? Réponds moi!

Apparement, l'inconnu non plus ne voyait pas illidan, pas plus qu'il ne l'entendait. Le mystérieux visiteur parla à Tyrande avec une voix etrangement familière à Illidan:

-Alors, comment vas-tu ma chère?

Pour toute réponse, elle fut secouée de sanglots impossibles à maîtriser. Illidan n'attendit pas que la situation s'envenime. Il devait briser ses liens et intervenir. Les hâines l'empêchaient de s'écorcher la main et de tracer les symbôles mais heureusement, il savait s'approprier une partie des pouvoirs du démon en lui sans incantation ou trace runique. Il se concentra, appella l'entitée noir en lui et...ne trouva rien. Surpris, il réessaya. Encore une fois, rien. Le démon avait disparu, déserté son corps. Ca aurait pu être une bonne chose mais pas maintenant. Pendant ce temps, la silhouette encapuchonnée continua de s'approcher de Tyrande.

-Allons, pourquoi me crains-tu ainsi? Je n'ai toujours voulu que ton bien.

Cette phrase était dite sur un ton mielleux mais qui trahissait au fond de sa voix du regret et de la douleure.

-Tu as perdu l'esprit...

Le dernier fit à Illidan un choc terrible.

-...Illidan.

La silhouette encapuchonnée s'arrêta.

-L'esprit? J'ai...perdu...l'esprit...?

Il se mit à rire à gorge deployée. Un rire démentiel envahit les couloirs, les fesant gronder, repercutant dans la terre ce rire fou. L'inconnu qui avait été appellé comme celui qui le regardait avec de grands yeux dorés pencha la tête en arrière, fesant tomber la capuche, toujours à rire. Illidan eut un autre choc, encore plus terrible que le premier.
C'était lui. Un autre Illidan mais plus maigre, avec des cernes sous les yeux et un air de folie au fond de ses yeux dorés ternes. Il s'arrêta soudain de rire et en un éclair, attrappa Tyrande à la gorge et la souleva au dessus du sol.


-NON!!! J'ai perdu bien plus! J'ai perdu mon esprit mais, mon âme, ma raison de vivre...Mais surtout je t'ai perdu toi!

Tyrande, dont les pieds ne touchaient plus le sol, commencait à suffoquer. Illidan n'en pouvait plus. Il ne pouvait en voir d'avantage. Il devait intervenir. La rage monta en lui comme la magma brûlant d'un volcan qui s'appretait à deverser sa colère sur tout ce qu'il y avait aux alentours. Il força sur les chaînes, tirant de plus en plus fort. Ses muscles et ses tendons étaient sur le point de se déchirer. Toutes ses veines se gonflaient sous sa peau, transportant la rage qui lui donnait cette force. Les chaînes grincèrent, gémirent et commencèrent à se céder. Mais au moment où elles faillirent lâcher, une dizaines d'autres chaînes sortirent de l'ombre et l'immobilisèrent complètement.A bout de force, Illidan ne pouvait plus du tout bouger.

-Pendant combien d'années as-tu été ma seule motivation? Pendant combien d'années me suis-je sacrifié pour toi? J'étais attentif au moindre de tes désirs, j'accourai lorsque tu étais en danger, protégeant ta vie au risque de perdre la mienne. Et pourtant lorsque je me suis ouvert à toi, tu m'as rejeté...

Les derniers mots se noyèrent dans sa gorge. Il baissa la tête, semblant subir à nouveau la douleur de l'échec. Le vrai Illidan, étant désormais incapable d'agir, écoutait ce que son jumeau disait, ne sachant comment il devait interpreter tout ça. Tyrande continuait de se débattre, tentant d'écarter les doigts qui lui serraient la gorge. Elle parvint à dire:

-Je t'en prie arrête. Il est...*urgh*...encore temps de mettre...fin à tout ça.

Le faux Illidan leva la tête et son regard embrasé se posa sur le visage livide, fatigué et agonisant de Tyrande.

-Oui,tu as raison....Mettons fin à tout cela.

De sa robe sortit un de glaive de combat, paraissant aux yeux du vrai Illidan encore plus acéré et dangeureux maintenant qu'il n'était pas dans ses mains.

-Ne t'inquiètes pas. La douleure ne durera pas longtemps et ne sera rien comparé à ce que j'ai enduré . Et souviens toi...c'est toi qui m'as tué la première!!

La lame transperça Tyrande, dont les yeux se revulsèrent et le corps se laissa aller comme un pantin sans fil. Le faux illidan laissa tomber le corps sans vie par terre, sans daigner lui addresser un regard de plus. Le vrai illidan n'osait y croire. Un cauchemar...Il était en train de vivre un cauchemar. Un horrible cauchemar...
Le faux Illidan fut pris dun rire encore plus fou que le précédent. Alors qu'il riait, tout le champ de vision d'Illidan se mit à tourbilloner. Au rire dément se mélangèrent des cris de femmes, d'enfants, de veillards qu'on égorge. Des cris de douleur et de mort atroce. Des odeurs de sang, de cadavres  pourrissants, de corps calcinés et carbonisés. La couleur du tourbillon devint celle du feu et du sang.
Qaund tout ça s'arrêta, Illidan vait devant lui Eldre'thalas ravagée, en proie à des flammes vertes et aux rues jonchées de cadavres. Face à lui, le regardant droit dans les yeux, son jumeau fou, sous sa forme de démon et avec les glaives à la main.


-Tu fais tout pour la protéger mais comment la protegeras tu de toi?

Le démon abbatit son glaive.



xelloss

Kaltxì ma Teranas !

Txantsana
fanfic !
Ulte 'aw karma...  ;)

Kenew wivem wäIllidanti oel nang...
  :o


Eywa ayngahu !
Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022