{ Role-play } Eykxas

Started by Eykxas, February 20, 2010, 03:11:00 PM

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Eykxas

PLus de journal de bord
perte de la notion du temps.


un avatar se déplace seul au milieu de la forêt.Il ne sais plus qui il est,comment il est arrivé ici,ce qu'il doit faire...Il marche vers un grand arbre,dont la forme lui est étrangement familière.Trois noms lui trainent en tête:Xelloss,Teranas et Aytsmukan.Il ne sais pas qui ils sont.Il se rappelle cette étrange voix qui lui as parlé dans le précipice où il s'est réveillé.Il ne sais pas ce qu'elle voulait dire.

Alors qu'il réfléchit à tout ça,il ne se rend pas compte qu'il est suivi,observé.Dans l'épaisse végétation,deux créatures invisibles le dévorent des yeux.


-Celui ci est une proie facile.A nous deux on devrait pouvoir le tuer.Regarde comme il se déplace.On dirai qu'il dort à moitié
-Méfie toi.Si ça se trouve il a été empoisonné et si nous le mangeons,nous serons contaminés nous aussi.
-Grrr,tu as raison.Allons chasser autre chose.
-Bien d'accord.Ca fait longtemps que je n'ai pas mangé un Na'vi et ça me manque,mais je tiens à ma peau.
-Et tu as 3 petits à nourrir en plus.
-Oui.Allons chasser un Yérik.C'est plus sûr.

Dans l'épaisse végétation,deux créatures s'éloignent à pas feutrés.Leur proie a eu beaucoup de chances,car elle n'aurai pas fait le poids face à deux loups-vipères...
La volonté d'un homme possède un immense pouvoir. Apprenez à vous en servir et vous découvrirez que vous pouvez influencer le cours des évènements.

Eykxas

Plus de journal de bord
perte de la notion du temps.


Un avatar se tient seul dans la forêt,amnésique,perdu,sans but,sans aide.Il marche tojours vers ce grand arbre qui est pour lui un signe.Le soleil au zényth tappe dur sur sa tête malgré la végétation épaisse.Il trouva un cours d'eau pour se désaltérer mais il avait aussi faim.Il repéra un fruit qu'il parvint à ceuillir sans grand effort,mais au moment ou il le prit,il entendit derrière lui:

-Hey,je l'avait en premier,voleur!

L'avatar se retourna,surpris et regarda d'où venait la voix.Il ne vit qu'un petit animal,un genre de songe bleu avec 4 bras,pendu à une branche.Il était persuadé que la vois venait de là.

-Est-ce toi qui as parlé?
-Non mais il est fou lui,je lui ai pas parlé.on ne parle pas du tout la même langue.
-Et pourtant je te comprends
-Quoi!C'est pas vrai!
-Si si,tu as dit que je t'avai volé ce fruit parce que tu l'avais vu en premier.
-Ben ça alors!C'est la première fois qu'un homme de ton espèce parvient à faire ça!je ne suis pas au courant de toutes les histoires de la forêt mais,jecrois bien que jamais nos deux especes aient pu communiquer ainsi.
-Vraiment,pourtant cela me semble normal.Mais je ne sais pas grand chose sur moi.En fait je ne sais même pas qui je suis.Est ce que tu sais toi?
-T'es drôle toi!Je ne connait aucun d'entre vous personnelement.Nos deux especes ont toujours vécues en voisinnage dans la forêt mais nous n'avons jamais eu aucune relation.
-Je suis complètement perdu,je ne sais pas ce que je devrai faire ni ou aller.
-Tu vois ce grand arbre là-bas?Il y a un village avec tout un clan de la même espece que toi.Tu devrais pouvoir y trouver refuge.
-Vraiment?Merci!Tiens je te rend ton fruit en remerciement.
-Non,c'est bon garde-le.J'en trouverai un autre.
-Très bien.En tout cas,merci pour ces renseignements.
-De rien.Allez,bonne route l'ami.

Et l'animal s'en alla en se balancant de branches en branches.L'avatar seul degusta son fruit,et marcha avec détermination vers la grand arbre.Il allait enfin trouver des gens comme lui.mais de quelle façon allait il les rencontrer,il n'aurait pas voulu le savoir.

Au dessus,de lui sur une branche,une ombre le guette.Lorsque l'avatar seul passe en dessous d'elle,l'ombre se laisse tomber.L'avatar reçoit un puissant coup sur le crâne et tombe par terre inconscient.Il sent que des mais lui empoignent les bras et le trainent.Ensuite,c'est le noir complet.
La volonté d'un homme possède un immense pouvoir. Apprenez à vous en servir et vous découvrirez que vous pouvez influencer le cours des évènements.

Eykxas

#22

Eykxas se réveille. Il est seul étendu dans ce qui semble être un hamac. Un très grand hamac, dans lequel une famille entière pourrait tenir. Pourtant quelque chose le perturbe.
Toutes ses blessures ont été soignées. Des bandages sont présents sur son corps
Il regarde autour de lui et se rend enfin compte qu'il est  arrivé au Kelutral
Et...tien ! « Kelutral » comment connait-il ce mot ? Il devait peut-être l'avoir entendu auparavant.

Il tente de se lever quand soudain une main le rabattit dans son hamac. L'inconnu se mis à parler :

Inconnu : enfin réveillé ?
Eykxas : Quoi ? Je ne comprends pas.
Inconnu : pff ! Encore un uniltìrantokx !
Eykxas : Uniltìranquoi ? c'est quoi ?
Inconnu : Donc tu ne comprends pas le Na'vi ?
Eykxas : Non, mais Na'vi ne veut pas dire peuple ?
Inconnu : Si ! Comment te nommes-tu ?
Eykxas : je ne sais pas... je ne sais plus... et toi ?
Inconnu : Peu importe. Je ne serai qu'un Na'vi a tes yeux.
Eykxas : très bien. Mais pourquoi suis-je ici ?
Na'vi : c'est à toi de nous le dire. C'est toi qui rodes autour de notre Kelutral.
Eykxas : Je voulais me rendre ici car j'espérai obtenir de l'aide..
Na'vi : fort bien. Mais tu devras quand même t'expliquer devant notre Olo'eyktan. Moi je ne suis que ton garde.
       Inutile de me poser trop de questions car à partir de maintenant je n'y répondrai plus.
Eykxas : Et que dois-je faire ?
Na'vi : Me suivre.


Eykxas se leva, un peu groggy, et suivi cette personne sans trop se poser de questions.
Au bout de quelques secondes, Eykxas prit la parole.

Eykxas : Mais où sommes nous ?
Son guide pensa que cet uniltìrantokx avait encore moins de mémoire qu'un yerik...
Mais vu l'air d'Eykxas, il se dit que discuter un peu avec lui, permettrai sûrement de  savoir pourquoi ce dernier rôdait autour du Nouveau Kelutral.

Na'vi : Au Nouveau Kelutral Omatikaya.
Eykxas : Nouveau ? Pourquoi nouveau ?
Na'vi : C'est une blague ? Elle n'est as de très bon goût...
Eykxas : Non, je ne blague pas... je ne me le permettrai pas. J'ai oublié... je pense... je ne sais plus...
Na'vi : Oublié dis tu ? Comment peux-tu oublier ceci, je... ce souvenir me fait mal...
Eykxas : Excuse-moi, je suis sincèrement désolé... j'ai vraiment oublié... tout... Je ne voulais pas te faire du mal...
Na'vi : Ce n'est pas trop grave, si tu dis avoir tout oublié, je vais devoir tout t'expliquer...
        Sinon, d'où viens...

Il ne finis pas sa phrase, et se dit que la réponse serai sûrement 'je ne sais pas...'
Eykxas : Je ne sais pas...
Na'vi : Pfff... Nawm skxawng oe leiu...

Eykxas, qui ne comprit pas cette phrase poursuivit
Eykxas : j'essaye de me souvenir de mon enfance, mais c'est le trou noir !
           Je n'ai plus aucun souvenir... Mon village, mon clan, ma famille, mes frères...
           Plus rien... C'est le néant.

Son guide commença à se poser des questions sur cet Uniltìranokx, décidément bien étrange...
Pendant ce temps, leurs pas les avaient mené au pied de l'arbre gigantesque.
A une centaine de mètres de leur position, Un petit groupe traînant un travois arrivait dans la Grand Place du Kelutral, aussitôt entouré par de nombreux Na'vi.

Ils commencèrent à parler...

Na'vi : On est pas sorti de l'eau beige...
Eykxas : de l'auberge ?
Na'vi : oui, c'est ce que je disais.
Eykxas : j'ai des milliers de questions... mais en premier...

Soudain, le Na'vi s'arrêta net !
Dans son esprit, deux mots résonnèrent, Mo'at... spxin...

Na'vi : Reste là !
Eykxas : que...

Eykxas n'eut pas le temps de finir sa phrase, son guide parti en courant vers le groupe au travois
Seul, et un peu perdu, Eykxas tentait de retrouver des bribes de mémoire.

Le Na'vi revint vers lui, l'air triste et dépité.
Eykxas : j'ai fait quelque chose de déplacé ?
Na'vi : Non, ce n'est pas toi... c'est Mo'at... elle est...

Eykxas ne connaissant pas Mo'at, se demandais ce qu'il se passait ici.
Le Na'vi stoppa sa phrase.
Eykxas venait de se figer, sur son visage, la stupeur était visible.
Eykxas : que... je...

Il tomba lourdement au sol, retenu de justesse par celui qui l'accompagnait.
Ce dernier, ayant déjà vu cette situation, se demanda quel était ce mal, qui depuis quelques temps, frappait les clans.



Pendant ce temps, a une bonne distance du Nouveau Kelutral, dans la salle de liaison, l'équipe principale de maintenance caissons s'arrachait les cheveux sur un phénomène qui devenait de plus en plus incompréhensible, et sur le seul caisson à ne pas être affecté par les déconnexions intempestives


Amélia : Mais nom de nom de nom de nom !
          C'est quoi ça !?
Sur l'écran secondaire du caisson une fenêtre pleine de lignes de codes étranges apparu fugacement, et se ferma aussi soudainement qu'elle était apparue...
Tommy et Fred, les deux autres se regardaient, des milliards de questions dans la tête.

Tommy : Mais, mais, mais...
Fred : alors là, je sèche ! Pourquoi c'te caisson ne s'est pas déconnecté ? Et c'est quoi ces lignes !
Amélia : J'ai lancé un scan sur les strates inférieurs du logiciel... rien... que dalle !
Fred : j'ai une idée ! On tente un plongeon dans les secteurs sources de l'IA de gestion, histoire de voir si elle à enregistré un truc... même une erreur infime...
Amélia : Hey, pas con !
Tommy : Attendez, si on s'loupe, on va griller l'IA... Et la gestion des caissons en manuel...
Amélia : ...T'inquiet' ! J'assure !!

Sur ces mots, Amélia assis au poste de contrôle central de la salle de liaison, se tourna vers la console principale.
Elle tapa une série d'instructions, et lança le protocole de plongeon.
Les lignes de codes défilaient, quand soudain, cette fameuse fenêtre, et ses codes étranges, réapparue.
D'un geste vif, Amélia fit une capture d'écran.
Le message de confirmation venait à peine d'apparaître que les écrans se couvrirent de messages d'erreur, caisson récalcitrant glissa sur ses rails, et s'ouvrit.
Les erreurs de liaisons ne présageaient rien de bon...
Fred et Tommy se précipitèrent sur la machine pour porter assistance au pilote qui ne semblait pas se lever.


Ce dernier, visiblement en état de choc ne réagissait pas aux stimuli extérieurs.
Amélia : Alors ?
Tommy : Rien ! Des clous ! Pas de réactions aux tests lumineux et auriculaires... Allez, on le lève !

Eykxas, dans ce corps Humain, fut relevé par deux créatures étranges, alors qu'au Nouveau Kelutral, son Avatar tombait, rattrapé par le Na'vi qui l'accompagnait.
Le choc pour lui fut total.
Son amnésie ayant effacée tous ses souvenirs, dans son esprit, il était un Na'vi depuis toujours.
Il était loin de s'imaginer que d'autres créatures humanoïdes pouvaient exister. Qu'elles étaient si petites, et que leur peau ne fût pas bleue.
Et plus que tout, il ne pouvait concevoir un endroit comme la salle de liaison...
Pour lui, cette salle était tout simplement impossible, improbable !


Il bafouilla des mots inintelligibles, et tenta de se débattre pour échapper à ces étranges Na'vi qui le tenaient.
Fred : Amélia, vite, chope un sédatif, on va l'perdre...

Amélia, se jeta sur le chariot médical, et saisi une seringue.
Elle n'eut le temps de piquer le pilote, que celui-ci perdit connaissance.
Amélia : Bon, ça fait un sédatif de gagné !

Tommy, retourné au poste de contrôle central, commençait à éplucher les nombreux rapports d'erreurs
La fenêtre, et ses liges de code étrange apparu fugacement.
Tommy : Amélia ! T'as moy' d'aller chercher le chef des médics' pour Avatar, vite ?

Amélia acquiesça et sortit en trombe de la salle de liaison.
Tommy en s'adressant à Fred : Viens voir ! J'deviens maboul ! C'est pas croyab' !

Fred rejoins le poste central et regarda les données que son collègue sélectionnait sur l'écran secondaire.
Fred : Hey ! T'as vu ça ?
Tommy : C'est justement ça qui me chiffonne, on dirait que le lien est encore actif...
Fred : Caisson ouvert et pilote déconnecté ?
Tommy : D'après les données, oui !
Fred : Et si c'était tout juste une rémanence...
Tommy : Elle est active ta rémanence, c'est mécaniquement impossible.
Fred : Agrandis cette fenêtre...
Tommy et Fred : Merd'...

Tous deux se regardèrent, les données défilant sous leurs yeux défiaient les lois de bases régissant le phénomène de la liaison pilote/avatar.
Fred : Dis-moi qu'ça rec' ! J'ten supplie...
Tommy : Un peu mon n'veu ! Amélia à eu l'intelligence de lancer un enregistrement au tout début...
Fred : Elle est trop forte.

Amélia et Paul, le chef des médecins spécialisé pour les Avatar, rentrèrent dans la salle.
Paul en s'adressant à Tommy : Alors, Quoi d'neuf docteur ?
Tommy : Venez voir, on est tombé sur un truc dément...
Fred : Et sur un autre truc encore plus gros !

Paul et Amélia se placèrent face à l'écran transparent qui permettait de voir les images, quel que soit le côté duquel on se plaçait.
Paul : Mais, mais... c'est une blague ? C'est mon annif' ?
Amélia : Comment c'est possible... la loi 4542a est violée...
Paul : s'il n'y avait que la 4542a... j'en compte au moins une centaine, de lois totalement bafouées... Ça enregistre ?
Amélia : Oui, j'ai rèké au début de la procédure
Tommy : Et ça double-rec' ! J'ai lancé un enregistrement ghost en plus.
Paul : Bien, excellent ! Revenez en arrière... encore... encore... STOP !!
        Là, avancez de quinze secondes... cool... réduisez au quart de vitesse.

Les données défilaient lentement, ce qui permit à l'équipe de prendre conscience de l'ampleur des dégâts.
Amélia : une centaine de lois violées ? Mon cul, ouais ! Tout ce que j'ai appris est en train d'être remis en question...
Paul : C'est dingue... C'est la découverte du siècle
Tommy : On n'est pas fous ? Ces données sont réelles !!!
Paul : Un peu qu'c'est réel...

Courbé, le nez collé aux lignes de codes qui défilaient 'hors' de l'écran 3D, il prit une grande inspiration et se releva.
D'un ton solennel, il déclara :
Paul : Mesdames et Messieurs, vous venez d'assister à la première rémanence active entre un pilote et son Avatar !!
       J'ai encore du mal à y croire...
Tommy : Et encore, vous avez rien vu... la suite est mieux !
            Regardez ça !

Le chef médic' et la chef caisson replongèrent leur museau dans l'écran, et les données y défilant.
Paul : Si c'est c'que j'pense... j'bouffe mmon badge...
Fred : Tu veux les haricots qui vont avec ?

Les liges défilaient, le temps semblait s'être arrêté.
Paul et Amélia se regardèrent...
Paul : Alors, là... je peux dire que la quasi totalité des lois de liaisons ont été purement et simplement violées !!
       Vous avez devant les yeux, la première recopie d'un fragment d'esprit Humain dans le cerveau de l'Avatar !
       Et pire, la première liaison active pilote-Avatar, sans caisson.
       Et même si cette espèce de 'liaison' n'a durée qu'une poignée de secondes, je peux mettre mes diplômes à la poubelle !
Tommy : Ca veut dire que l'Avatar est 'vivant', et autonome, c'est comme la cérémonie du transfert que certains ont passé ?
            Comme Jake et Josef ?
Paul : Non, malheureusement... Où plutôt, heureusement !
       Il n'y à eu qu'un fragment de l'esprit copié dans le cerveau de l'Avatar. il n'est pas plus capable de parler ou de se déplacer que s'il était 'juste' déconnecté.
       Et c'est une chance, sinon, au vu de ce que j'ai sous le pif, on aurai eu affaire à un Avatar-zombie, possédant les seules fonctions primaires que sont 'se nourrir' et 'se déplacer'...


Au Nouveau Kelutral Omatikaya, deux Na'vi portèrent l'Avatar d'Eykxas sur une paillasse.
Une fois ce dernier confortablement installé, ils retournèrent auprès de Mo'at.

Eykxas ouvrit les yeux.
Sa dernière vision fut celle d'une pièce étrange, bleutée et de gens plus bizarre encore...
Il se rendis compte qu'il n'étais plus au Kelutal, mais sur une sorte de plaine blanche, sans fin.


Eykxas : Hey ! Ho !! Y'a quelqu'un ?...
Une vois féminine, apaisante et emplie de douceur lui répondit.
Voix : Tu as enfin repris tes esprits.
Eykxas : Quoi ! Qui parle ? Qui êtes vous ?
Voix : Mon nom ne te dira rien, mais tu peux m'appeler...

Un bruit suraigu se matérialisa dans sa tête, et Eykxas, pour qui ce nom ne signifiait absolument rien, se demandait où il avait déjà pu l'entendre.

Eykxas : Montrez vous !!!
Voix : Mais je suis devant toi...

Eykxas, se remettant à peine du choc que lui avant provoqué la vision de cette salle impossible et des ses cercueils, était maintenant encore plus troublé par ce néant d'un blanc pur.

Eykxas : Qui m'a amené là ?
Voix : Toi...
Eykxas : Mais pourquoi ?
Voix : Pour apprendre...




Loin, très loin d'Eykxas, un petit groupe d'Omatikayas progressait en direction du Vitrautral.
Tous écoutaient attentivement les paroles de Jake, qui contai son histoire de sa vie dans el monde des Sawtute, et sa rencontre avec un gars totalement déjanté que les médias surnommaient , ZeroS.

La volonté d'un homme possède un immense pouvoir. Apprenez à vous en servir et vous découvrirez que vous pouvez influencer le cours des évènements.

xelloss


La nuit est propice aux méfaits, et dans l'obscurité des couloirs de la base, faiblement éclairés par la lumière blafarde des veilleuses, un individu se glissait silencieusement.
Il passa devant les chambres sans bruits.
Vampire glissant au dessus du sol, ses mouvements étaient fluides.
Il s'arrêta devant une porte et lu le petit papier dans le porte étiquette

'Eykxas'
Un sourire démoniaque se dessina sur ses lèvres.
La porte s'ouvrit sans un son.
La sinistre silhouette se déplaça vers le lit dans lequel dormait une personne inconsciente du danger qui planait sur son futur.
Un rictus maléfique sur le visage, elle sorti un objet de sa manche et se pencha sur sa victime.
Elle approcha doucement la pointe de son outil du visage endormi et paisible d'Eykxas.
Et commença sa sinistre œuvre...

La porte s'ouvrit si violemment que la poignée laissa une marque sur le mur

Une voix cria
Voix : Tain' ! Ca va chier ! Deux nuits qu'j'te court après... Allez, viens ! Viens voir papa !!

La silhouette penchée sur Eykxas sursauta si fort que son outil lui échappa des mains.
Le visage de sa victime affichait dormais une longue balafre.
l'ombre se retourna pour voir que était l'impudent qui avait osé le déranger.

Fred sur le pas de la porte attendait que la silhouette se fasse connaître.
Fred : Amélia ? mais ? à quoi tu joues ?
Amélia : A cause de toi, il à une grosse balafre maintenant...

Fred s'approcha d'Eykxas et constat les dégâts qui étaient considérables.
Fred : Avec ça, quand il va se réveiller, y' va pas s'en remettre... t'as merdé là...
Sur quoi il ramassa l'outil et se pencha à son tour sur le visage d'Eykxas.

Amélia : Ah, ouais... j'avais pas pensé à ça... c'est pas con...

Un quart d'heure plus tard, une fois sa besogne achevée, Fred ferma la porte et repartit en direction du secteur ouest...
Amélia : T'as vachement bien rattrapé le coup !
Fred : Héhé... tu paries combien qu'on va entendre Paul hurler depuis nos chambres ?

Ils s'arrêtèrent devant leurs chambres, et en ouvrant la sienne, Fred lança.
Fred : Allez, bonne nuit !


Le soleil était déjà levé. La base reprenait vie petit à petit.
Dans les couloirs, bruissaient les pas des Humains, Na'vi et Avatars.
Quelques fois l'on entendait un bruit sourd immédiatement suivi d'un "Harr !!! Pxasìk... Sawtuteyä kelku..." ou "Tain' d'plafond !!!"
Les concepteurs de la base avaient dimensionnée celle-ci pour des personnes d'un mètre quatre vingt en moyenne, et pas pour des gugus de trois mètre de haut.
La grande blague qui défrisait les zygomatiques était de donner un casque de pilote à son frère Na'vi ou Avatar en lui disant que ce serai la fin des maux de tête...
Les Na'vi, quand a eux avaient émis l'idée de découper les plafonds et les portes bien trop minuscules à leurs yeux.


Un cri retentit dans toute la base...
Paul : Mais nom de... ngggiiii... Ça va chier de bulles... Ça péter des flaaaaammeeuuuuu !!!
Amélia et Fred qui passaient, par hasard, dans le couloir dans lequel était situé la chambre d'Eykxas demandèrent à Paul la raison de sa fureur.
Paul : V'nez voir...
        Regardez moi ça ! Y'a un p'tit malin qui prend le visage d'Eykxas pour une feuille de canson... Non mais regardez un peu...
        On dirait un tanuki !!!
Nos deux compères se regardèrent et éclatèrent de rire.
Fred : C'est vrai qu'on l'a pas loupé... c'est qui l'artiste ?
Paul : J'sais pas, mais si j'le choppe, il mange son stylo... et sans sauce...

Amélia, appuyée contre le mur se tenait l'estomac tant elle avait des crampes à force de rire.
Paul esquissa un sourire, et s'esclaffa à son tour... le rire est contagieux.

Paul : Non mais z'avez vu sa tronche... on dirait qu'il fait la gueule...
        Attendez...

Il sorti un stylo de sa poche et mis une touche personnelle à l'œuvre de Fred et Amélia.
Fred : des moustaches ?
Paul : Bein quoi ? C'est la classe non ?

Amélia, qui n'en pouvait plus, fut poussée vers la sortie par Paul et Fred.
Ils reprirent leur destination première... l'Ordinaire, pour un bon petit déjeuner.

Derrière eux un bruit sourd se fit entendre.
Voix : Pxasìk...
Paul : Alors Eyltxau, on fait moins l'malin ? Trois mètres, c'est bien pour voir par-dessus les autres, mais ici...

Le Na'vi acquiesça
Eyltxau : Srane nang ! C'est enfant, que venir ici j'aurai dû...
            J'ai une fois, vu un petit Uniltìrantokx... bien pour ici...
            Fait exprès pour dans la maison ?
Paul : Un petit Avatar ?... Ah ! Xell' !! Euh... non, pas pour dans la maison...
         Il a juste arrêté de grandir...
Eyltxau : C'est étrange... pourquoi il arrêté de grandir ?

Paul se mis à penser que déjà pour lui ce phénomène était une énigme insondable...
Alors l'expliquer à quelqu'un qui en entendant parler de tranches d'ADN avait posé la question de savoir comment ça se cuisait...
Il se dit qu'il n'était pas sorti du sable...

Alors que Paul tentait de vulgariser le principe de création d'un Avatar et son processus de croissance, et qu'Amélia essayait désespérément de traduire les paroles de Paul, Eyltxau se disait que le monde des Sawtute était décidément très surprenant.
Ces gens étaient capables de donner la vie, un pouvoir ici réservée à Eywa, mais en même temps, faire preuve d'une cruauté sans limites.
Le Kelutral de ses frères du clan Omatikaya en avait fait les frais, et les trois villages de la 'Grande Plaine Entre Les Montages' avaient failli être détruits.
On avait retrouvé dans le bureau de Selfridge, un dossier sur des gisements d'Unobtanium dans les sous sols de la plaine.
Comme ici Ewya prêtait et reprenait la vie, il se demanda quelle sorte de Mère pouvait laisser ses enfants devenir si destructeurs.
Il savait que si un clan de ses frères tentait ne serai-ce qu'une infime partie de ce que faisaient les Sawtute, ce clan serait balayé par Eywa.
Il en vint à se demander si les Sawtute n'avaient pas tué leur Mère...

Le corps Humain d'Eykxas donnait des signaux d'une très faible activité neurale.
Le niveau normal d'une personne dans un coma de type 3...
Si l'équipe médicale avait collé des capteurs sur l'Avatar d'Eykxas en ce moment, ils auraient eu droit à un graphique montrant une activité neurale incroyablement supérieure au plus actif de tous les cerveaux.
Une activité défiant un nombre incalculable de lois régissant les cerveaux d'Avatars.
Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022

xelloss

#24
Pendant que l'équipe de joyeux drilles se rendait à l'Ordinaire, au Nouveau Kelutral Omatikaya, Eykxas, toujours bloqué dans ce néant blanc essayait de comprendre sa présence ici, et surtout tentait de percevoir l'entité qui lui parlait.

Eykxas : Pourquoi suis-je ici ?
Voix : Pour apprendre
Eykxas : je l'ai déjà eu cette réponse... pourquoi moi...
Voix : Pour tes facultés d'apprentissage. Parce que tu es le lien entre les tiens et nous.
       Tu peux dialoguer dans notre langage, mais tu bloques inconsciemment cette capacité.
       Tu es ici pour apprendre à la débloquer
Eykxas : Parler votre langue ? Quelle langue ?
           J'ai cru voir des choses étranges avant de me retrouver ici...
           J'ai vu des frères... Petits, comme des enfants.
           Mais leur peau était ... claire, rose clair
           Et la maison dans laquelle j'étais...
Voix : Plus tard... Il est des choses que tu dois connaître et apprendre avant de recevoir réponses à ces questions.
        Comme tu es ici pour apprendre notre langue, nous allons commencer de suite.
Eykxas : Vous ? Qui, vous ?
Voix : Nous, les animaux, les enfants de Pandora.
Eykxas : Je comprends, Nous sommes aussi ses enfants, après tout...
           Mais vous êtes... Eywa ? je parle avec Vous ?
           Suis-je Tsahìk ? je parle avec vous, comme la Tsahìk de mon village...
Voix : Non, tu ne possèdes pas les capacités des Tsahìk...
Eykxas : Alors, vous n'êtes pas Eywa ?
Voix : Oui, et non...
Eykxas : ...
Voix : je suis Eywa sans être Eywa... Ce que je suis serai trop long à t'expliquer, et ton cerveau ne saurai traiter ces informations.

Eykxas se dit que décidément, c'était de plus en plus étrange, et qu'entre la maison bleu, les petits Na'vi à la peau claire, et maintenant cet endroit et la voix...
Il se laissa penser que ses blessures et le coup à la tête avaient fini par le tuer.

C'est ça la mort...
Un Grand Blanc, et une voix bizarre... tu parles !


Voix : Nous allons commencer ton apprentissage...
Derrière Eykxas, une bête se matérialisa, générant un petit bruit électrique..
Il se retourna et se figea.
Ses oreilles se rabattirent et se plaquèrent sur sa tête, sa queue tomba.
Tout son corps trahissait une terreur sans nom.
Il ne chercha pas à s'enfuir, il savait pertinemment que même la fuite ne le sauverai pas dans cet univers plat et sans végétation pour ralentir la chose qui le regardait.
Pour lui, c'en fut trop.
L'inconcevable salle de liaison, ses improbables petits Na'vi blanc et cet endroit, avaient déjà bien entamé son mental.

Le Palulukan, devant lui, c'était l'élément de trop !
Il se laissa tomber au sol, se disant que cette fois c'était la fin...
Il eu une pensée pour Xelloss, Aytsmukan et Teranas, ces trois personnes dont ils ne se rappelait que les noms mais dont il savait que quelque part, elles étaient très importantes à ses yeux.

A genoux devant le Palulukan, il attendait le coup qui l'enverrai directement voir Eywa.
Palulukan était toujours immobile, et le seul détail qui le différenciait d'une statue était ses connecteurs, et sa crinière, qui bougeaient régulièrement.

Sous les yeux ébahis d'Eykxas, le Palulukan se dématérialisa.
Il disparu en milliard de petits fragments qui s'envolèrent au gré d'un léger vent...

Sur ce, Eykxas perdit connaissance...

Voix : oups... erreur... j'ai un peu mélangé mes enfants là...
        Eykxas... Eykxas ?

Un bruit, grave qui monta rapidement dans les aigus, semblable au chargement du condensateur d'un flash d'appareil photo résonna dans la plaine blanche et vide sur laquelle était maintenant étendu le corps d'Eykxas.
De petits éclairs parcoururent tout le corps de l'avatar et se rejoignirent au milieu de la poitrine pour se diviser en deux groupes, un à droite, l'autre à gauche.
Le léger bruit suraigu s'arrêta, un petit claquement sec se fit entendre.
Le corps d'eykxas fut pris d'une secousse sous le coup de cet électrochoc immatériel.

Lentement, il émergea.

Voix : Tu reprends tes esprits... excuse moi... j'y suis peut être allé fort...
Eykxas : D'abord Toruk, en suite le Palulukan, j'ai cru ma dernière heure arrivée.
Voix : On va y aller tout en douceur...

Un autre animal se matérialisa.
Il ressemblait à s'y méprendre à un iguane Terrien.
Un iguane d'un mètre Quatre vingt dix de long aux couleurs argentées et cristallines.
Son unique connecteur fouettait l'air paresseusement.

Il regarda l'Avatar près de lui d'un air désintéressé et apathique.

Voix : Tsaheylu ma Eykxas, tsaheylu...
Eykxas : Srane...

Il approcha sa main de l'extrémité du connecteur.
L'iguane devint flou, et disparu dans une légère brume...


Eykxas : mais... il à disparu...
Voix : tu dois le regarder sous son nom pour le voir.

Encore une phrase sans queue ni tête, pensa-t'il...
Comment voir quelque chose qui est invisible.
Pour le nom, il avait soudainement un trou de mémoire...


Eykxas : Nar'rea voila, c'est ça ?
La créature demeurait invisible, et Eykxas se dit que c'était trop facile pour être ça...
Voix : Son nom, tu dois dire son nom...
Eykxas : Eh bein... Nar'rea... du moins c'est comme ça que mes parents m'ont appris...
Voix : Son nom véritable...
Eykxas : ...

Il se mit à réfléchir... Mais sans pensées claires, sans passé, il tournait rapidement en rond.
Ne pas se souvenir de son clan, sa famille et ses amis était pour lui une sensation qui saisissait son cœur depuis quelques temps.
Cette douleur était bien plus forte que celle engendrée par son coup sur la tête.
La douleur de n'avoir plus de souvenirs et bien plus puissante que le plus douloureux des souvenirs...
Il se mit à penser que jamais il ne trouverai le Nom Véritable du Nar'rea.
Si il échouait à ce qui semblait être l'étape un, c'était perdu d'avance.
Jamais il ne pourrai développer cette capacité à parler aux enfants d'Eywa.
Et si la voix s'était trompée, et qu'il n'était pas cette personne...
Si contrairement à ce que lui avait dit la vois, il n'était qu'un Na'vi 'normal'...


Il s'assis par terre, et mis son visage dans ses mains, désespérant de ne pas trouver, et surtout de voir à quel point la conscience d'avoir perdu les souvenirs de sa vie était douloureux.
Voix : Tu as tout ton temps...
Eykxas : Je ne sais pas... Je ne sais plus... j'ai... oublié...
           J'ai laissé ma vie à Toruk...
           C'est la folie dans ma tête, j'arrive à me rendre compte qu'il me manque des souvenirs.
           Un peu comme quand on sait que l'on à oublié une flèche, lais que l'on est incapable de se rappeler où on l'a mise...
           Et si je n'étais pas... celui que vous prétendez que je suis...

La voix ne répondit pas, et Eykxas s'allongea sur le dos.
Le sol de cette étrange plaine blanche était totalement lisse, mais moelleux et confortable comme la mousse au pied des arbres.
Il s'assoupi...

Un moment passa.

Il se releva d'un coup !
Eykxas : J'ai trouvé ! Je sais !!

Il prononça le Nom Véritable du Nar'rea d'une voix si grave et charismatique qu'il se demanda comment il avait pu avoir ce timbre de voix.
Des étincelles se matérialisèrent à ses pieds, devant lui.
Des étincelles de plus en plus nombreuses, qui commençaient à dessiner le contour du gros lézard.
Au bout de quelques secondes, le lézard entièrement en étincelle se tenais devant lui, puis toutes les étincelles convergèrent vers le milieu pour former une bille lumineuse d'un bleu-blanc électrique qui disparu à nouveau.

Eykxas : Mais...

Le lézard, réapparu très légèrement, avant de reprendre toutes ses couleurs et sa consistance.
Une fraction de secondes plus tard, Eykxas le voyait aussi nettement qu'avant qu'il ne disparaisse.

Le lézard amena son connecteur en direction d'Eykxas qui ne savait plus trop quoi faire.

Il réalisa tsaheylu, et une sensation étrange le fit frémir

Nar'rea : Tu m'a appelé... me voici...
Eykxas : Que... quoi... Comment tu connais ma langue...
Nar'rea : Plutôt, comment toi, tu connais ma langue, est la bonne question...
Eykxas : Je sais pas... Je sais plus...
Nar'rea : Mais dis-moi... c'est le bordel dans ta tête... c'est pire que la Maison de Métal de la forêt

Le Nar'rea faisait allusion à Hell'sGate, mais Eykxas, ne connaissait plus cet endroit, et donc pour lui la Maison de Métal ne signifia rien...

Nar'rea :Assied toi, je vais t'enseigner le parler des...
Un bruit statique identique à l'activation des moteurs d'un Venture Star résonna dans toute la plaine.
Eykxas ne put entendre une nouvelle fois le Nom Véritable des Nar'rea.

Il commença à apprendre la langue du lézard
Cette langue parfaitement imprononçable devait être 'pensée'.
Il apprit à utiliser son esprit pour communiquer à distance.
Une distance de trois mètres maximum, car son énergie ne lui permettait pas plus
De plus, au bout de dix phrases échangées, il perdait sa faculté de dialogue, et devenait muet pendant le reste de la journée.


Voix : Prends grade, c'est dix phrases par jour, du lever du soleil au lever suivant, pas une de plus.
        Et c'est dix phrases pour toutes les espèces, pas dix phrases par espèce.
        Alors, choisis bien à qui tu voudras t'adresser...
Eykxas : je vais devoir à faire passer le maximum d'informations dans une phrase.
Voix : Pour ici, comme tu utilises mon énergie, tu ne souffriras pas de ce handicap
Nar'rea : reprenons...



Deux ans passèrent... deux ans pendant lequel Eykxas apprit la langue de Nar'rea.
Si dans la grande plaine blanche, deux ans s'étaient écoulés, au Nouveau Kelutral Omatikaya, deux heures seulement avaient passé...


Le Nar'rea lui souhaita bonne chance avant de se dématérialiser...

Voix : Bon, on continue ?
Eykxas : Oui !

Une légère brume recouvrit la plaine et se fixa sur le sol.
Eykxas senti qu'il avait de l'eau jusqu'aux mollets. Une eau tiède et apaisante.


Voix : Tu dois appeler Txay maintenant.
Eykxas : Mais c'est quoi Txay... je n'en ai jamais vu... ou alors...
Voix : Tu ne t'en rappelle plus ?
Eykxas : Il y à des chances...
Voix : Tu ne l'as jamais vu, mais ton esprit le connais...

Eykxas se remis à réfléchir, maudissant cette perte de mémoire.
Il alla se mettre sur une petite butte qui émergeait de l'eau et s'assis en tailleur, cherchant dans les moindres recoins des fragments de se mémoire.

Un jour plus tard, il prononça le Nom Véritable de cette créature qu'il n'avait jamais vu.
Elle jaillit hors de l'eau.
Magnifique, toute en écailles.
Avec ses cinq mètres de long pour un de diamètre, on aurait dit un serpent démesurément grand, affublé d'une tête en pointe et d'un unique bras se terminant par une pointe aussi.


D'un geste vif Txay se positionna devant Eykxas
Le dominant d'un bon mètre, il mis la pointe de son unique membre sur la joue de l'impudent Na'vi qui se tenait devant lui
Txay : Qui es tu pour m'appeler par mon Nom Véritable ?

Eykxas ne compris pas ces pas ces paroles, Txay parlait dans un 'Haut parler', le parlé que son peuple utilise pour discuter avec Mère.
Eykxas : ... euh... je...
Voix : C'est moi !
Txay : Mère... c'est un honneur... pardonnez ma fougue...

Sur ces mots il s'abaissa et mis sa tête à la hauteur de celle d'Eykxas, pour montrer qu'il le considérait égal à lui.
Txay : Pourquoi me faire venir à lui ?
Voix : Pour qu'il apprenne...
Txay : Ceux Du Ciel n'apprennent pas ! Ils n'apprennent rien... tout ce qu'ils font c'est tuer et détruire.
Voix : Celui-là est différent. Il n'a plus aucun souvenir de quand il était Du Ciel...
Txay : Nous verrons bien... mais si quelque chose me chagrine, il paye pour les siens !!

Txay lui présenta un connecteur et repris un parlé qu'Eykxas comprenait.
Une fois connecté, il lui demanda s'il avait neuf années à lui consacrer...
Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022

xelloss

#25
Un petit visage Na'vi souriait maintenant à qui regarderai le dos de la main droite de notre Humain Eykxas, toujours plongé dans son  coma.
Quelqu'un sur la base avait passé le mot que Eykxas ne protesterai pas si on le prenait pour une feuille de canson...
Enfin, à son réveil, ce serait sans doute une autre tisane.   

La journée était bien avancée sur la lune, et la base, autrefois symbole de l'Horreur Humaine, bruissait d'activités.
Les ikrans décollaient et se posaient, remplaçant le ballet assourdissant des Samson et Scorpions, bien que des Samson continuaient à faire des rotations pour déposer ceux qui devaient se rendre loin, et qui ne pouvait le faire en ikran

Sur le tarmac, un groupe de personnes, pestaient contre la tête rotor d'un Samson peu coopératif.
Les deux Humains, aidés d'un Avatar et d'un Na'vi tentaient désespérément de désolidariser le plateau cyclique du bras de la tête...
Les Avatars et Na'vi s'avéraient être une précieuse aide.
Trois mètres de haut, pas besoin d'escabeau...
Fort comme quatre hommes, pas besoin de tube pour démultiplier la force sur une clé
Excellente vision nocturne, utile pour lorgner dans les coins sombres quand la loupiotte est en carafe

L'Avatar assis sur le dessus de l'hélico perdit connaissance et tomba.
Il fut rattrapé par le Na'vi qui eu un malaise aussi.
Les deux Humains eurent la bonne idée de rattraper les deux Grands Bleus dans leur chute.
Leur évitant ainsi de se fracturer la tête.
Le soucis, c'est qu'une paire de Grands Bleus, ça pèse son poids quand même, et les deux Humains se retrouvèrent bloqués sous les corps de leurs amis...

Soudain, quelqu'un hurla.

La chute fut spectaculaire, le choc, terrible, et le renforcement carbonique ne sauva le Na'vi que de justesse.
Les gens présent sur la base subirent les symptômes d'un 'coup d'ondes' du satellite passant au dessus d'eux.
Ces effets maintenant trop bien connus, et que l'on commençait à redouter.

Sur le tarmac, au même moment, ceux qui avaient échappé aux symptômes se précipitaient pour porter assistance aux autres.
Un groupe arriva au pas de charge en direction du Na'vi qui venait de s'écraser lourdement et qui se tordait de douleur.
Un brancard fut amené, et on le transporta dans le service de Paul.

Arrivé là bas, les gens qui le transportaient s'aperçurent que plusieurs chevaucheurs d'ikran étaient tombés.

Paul : Ah non, ça commence à bien faire c'te maladie...
En s'adressant a un mécanicien, Paul lui dit
Paul : Hey, Seb' cours me chercher Xell' ! Dites-lui d'arrêter de s'extasier sur la beauté d'la lune et de ramener son popotin fissa !!
Sebastian : Pourquoi Xell ?
Paul : Parce que c'est lui qui à modifié les lignes de code de la liaison Pilote/avatar en dernier.
        Y'à peut être un truc qui nous dérègle le lien, et balance des ondes parasites...
        Allez, allez, vite...
Sebastian : Okay, j'reviens avec Xell' sous l'bras...

En sortant, le mécanicien percuta un Na'vi entrant dans la salle.
Sebastian : Aïlleuu... Ah, Neyu'u, tu m'as fait peur...
Neyu'u : Prendre garde en haut, la tête, prendre grade en bas, les Sawtute...
            Votre maison est pas facile pour nous...
            Tu vas où en courant ?
Sebastian : Chercher Xell' ; tu sais ou il est ?
Neyu'u : Peut être dans la maison des uniltìrantokx...
Sebastian : Mais c'est pas vrai... j'vais devoir me farcir tout le trajet en sens inverse... le dortoir des Avatars est de l'autre côté de la base...
                J'vais demander une prime kilométrique...

Neyu'u demanda à Sebastian le sens de sa dernière phrase, et celui-ci lu expliqua que 'demander une prime kilométrique' signifiait qu'on allait devoir se farcir pas mal de trajet..
Ils commencèrent à marcher au pas de course quand Neyu'u agrippa Son ami par l'épaule
Neyu'u : Stop ! Xell' est pas dans la maison des Uniltìrantokx...
Sebastian : Ah ?
Neyu'u : Il se trouve au Nouveau Kelutral des frères Omatikaya...
Sebastian : Mais qu'est-ce qu'il fout là-bas... Il...
                Ah, merd' ! C'est vrai !!!
Neyu'u : Xell' malade, son corps Tawtute meurt...
Sebastian : Chier ! J'avais oublié ce détail...

Ils rebroussèrent chemin et informèrent Paul.
Paul : En effet, j'avais complètement oublié...
   
Il demanda à Neyu'u quel temps pouvait bien prendre une cérémonie pour transférer un esprit d'un corps vers un autre.
Celui-ci lui expliqua que tout dépendait de Eywa, et de l'état de la personne qui passait devant Elle.


Cedrik : Paul ! Paul ! C'est bon... on à fini...
Paul : Alors ?
Cedrik : Alors, on à failli le perdre le con... il faudrait le mettre autre part, je pense...
Neyu'u : Tìkawng akerel frappe partout, même dans les villages des clans autres...

Depuis quelque temps déjà, les symptômes étranges qui provoquaient, entre autre, déconnexions intempestives, mal de crâne, nausées et perte d'équilibre, avait été nommé par les Na'vi
Tìkawng akerel...
Le Mal Aveugle, en raison de son caractère totalement aléatoire

Paul : J'aimerai bien, mais on ne sait rien sur le Mal... Et déplacer Eykxas comme ça...
        Si on avait un module de soin intensif mobile...

On installa un brouilleur d'ondes dans la chambre d'Eykxas pour éviter que le matos et le pilote ne soient encore victimes du Mal.
Le dispositif formait une bulle hermétique dans la chambre du pilote comateux, et un interphone filaire fut mis en place provisoirement.
Ce bouclier imperméable aux ondes protègerai du Mal... Si toute fois le Mal était une onde...

Pendant ce temps, On soignait les quatorze Na'vi tombés de leur ikran aux alentours de la base.
La journée n'était pas encore finie et déjà le nombre de morts s'élevait à cinq.

Sebastian étant retourné sur le tarmac porter assistance à ceux qui en avaient encore besoin.

Paul et Neyu'u scannaient les Na'vi qui, malgré le renforcement carbonique souffraient de multiples fractures.
Neyu'u : Ma Pawl ! Ma Pawl !!! kop ! Rolongayä tsmukan ... po... po...
Paul : Et MERDE !!

Neyu'u tenait la main d'un frère qui venait de succomber à de multiples hémorragies internes.
Cette personne était un ami proche, et il tomba à genoux, lâchant un cri de désespoir...

Paul lui mis la main sur l'épaule en signe de compassion.
Paul : Hu Eywati tok set...
Séchant ses larmes, Neyu'u répondit à Paul d'un air triste
Neyu'u : Je remercie... ils rendus l'énergie à Eywa, tous...  mais trop ce jour... trop de frères avec Eywa... Pourquoi ?
Paul : Si je l'savais... si je l'savais...
        On va geler la base pour quelques jours... Ouais !! On va tout couper !!!
Neyu'u : Si Tìkawng akerel toujours ici, alors pas les machines...
Paul : Gagné !
Neyu'u : Attendre la cérémonie que pour Xell' finit, non ?
Paul : Ouais, c'est pas con...
        Bon, on à un match à jouer contre Kxitx !
        On en est à six à huit, on mène... pour le moment !

Pour Neyu'u, la vie, la mort, c'était Eywa, et il demanda à Paul comment, et pourquoi il allait jouer un match contre Eywa
Paul expliqua à Neyu'u que chez les Sawtute, la Vie et la Mort étaient séparées en deux entité distinctes, et que le concept de 'se battre contre la Mort', un truc de médecins, signifiait que si le patient était sauvé, la Vie gagnait la manche, et si le patient y restait la Mort gagnait la partie.


Neyu'u : Pourquoi la Vie gagne juste la manche, pourquoi pas la partie ?
Paul : Parce que la Vie finit toujours par perdre... un jour ou un autre, on meurt, et la Mort gagne.
        Si on vivait pour toujours, la Vie gagnerait...
Neyu'u : Nous, les nôtres vivent avec Eywa, on entend leurs voix... la Vie gagner, alors ?
Paul : Comme vos morts ne sont plus avec vous, mais sont vivant avec Eywa, on va dire que chez vous, c'est Match Nul...
        Personne n'a gagné...
Neyu'u : C'est équilibre... j'aime bien !

Pendant ce temps, toujours coincé sous son collègue Tangy, le Na'vi Akxì et l'Avatar Jarod, Francis tentait désespérément de se dégager.
Francis : Hggnnnn... Pffff Bon, rattraper Akxì et Jarod c'était une bonne idée, mais là...

De son bras libre, il secoua Tangy et lui hurla de se réveiller, et que ça faisait trop longtemps qu'il était tombé dans les pommes.
L'Avatar se mit à bouger.

Jarod se leva et soulagea Francis du poids d'Akxì.
Francis : Haaaaa... tu peux pas savoir comme je suis content de voit ta grande gueule de chaton !!!
            C'est qu'vous pesiez lourd vous trois !

Sur ces paroles il fit glisser Tanguy, toujours inconscient, sur le côte.
Akxì se réveilla, secoué par la chute, et remercia ses deux amis de l'avoir rattrapé.
Francis : Bon Tangy, tu... NON !!!!!

Akxì et Jarod se penchèrent sur Tangy, et lâchèrent un 'Pxasìk' simultanément.
Le masque de leur ami présentait une petite brisure en bas, tout près du joint.
Le masque n'étant plus étanche, Tangy avait respiré l'air sursaturé de Co²... Mais  depuis combien de temps...
Une perte de connaissance au bout de vingt secondes, et la mort quatre minutes après, environ...
Prenant une large inspiration, Francis arracha son masque, enleva celui de Tangy et lui colla le sien sur la figure.
Il verrouilla le masque qui émis sont bruit si caractéristique et si rassurant.
Akxì, en un saut atterrit dans le cockpit et pris un masque accroché au dossier d'un des sièges.
Un autre bond après, il se tenait derrière Francis, et lui mis ce masque d'un geste vif.


Akxì : Pas enlever, mourir sinon...
Francis pris une grande inspiration de cet air filtré et viable et remercia le Na'vi qui venait de lui sauver la mise.
Francis : J'ai pas réfléchi...

Au bout d'une minute à secouer son ami comme un prunier, Francis abandonna.
Si les oreilles baissées de Jarod et Akxì trahissait leur tristesse, le désarroi de Francis était bien visible sans ses éléments extérieurs.

Sans rien dire, il reposa son ami au sol, et alla s'asseoir dans le siège pilote du Samson.
Jarod : Hey, Francis, ça va ?... T'es sûr ?
Akxì : Il est triste beaucoup, je suis triste aussi de pas pouvoir faire quelque chose.
        C'etait un ami de lui ?
Jarod : Son frère, et surtout sa dernière famille...
Akxì : Seul maintenant...

Francis, le regard dans le vide fixait les instruments en veille.
Il saisis le pistolet fixé au siège et arma la culasse.

Le coup parti.
Jarod : Hey ! Et moi alors...

La clé plate fut plus rapide que Francis.
Jarod, agenouillé à côté du corps sans vie de Tangy avait entendu le bruit de la culasse.
Il avait saisi une clé plate qu'il lança à la manière d'un kunai
La clé impacta le bout du canon, faisant ainsi sortir la tête de Francis de la ligne de tir

Le coup parti mais la balle tapa l'appui tête du du siège
Jarod : Hey ! Et moi alors, t'as pensé à moi qui resterai tout seul ?

Francis, surpris d'être encore là regarda son ami, une tristesse infinie dans ses yeux.
Francis : Je veux aller avec lui...
Jarod : Ouais, mais pas aujourd'hui !
Akxì : C'est noble, mais je pense que c'est pas le chose que ton frère voudrai...
        Tu dois vivre pour lui !

Alors que Jarod et Akxì tentaient de raisonner Francis, un groupe de cinq ilran atterrit à une vitesse ahurissante sur la partie ouest, à une trentaine de mètres d'eux.
Akxì : Tse'a nang ! ayolo' alahe smuktuyä pate
Jarod : Euh... j'ai peut être une apparence proche de la tienne, mais ma maîtrise de la langue... c'est pas encore ça...
Akxì : Les frères de pour les clans ici maintenant.
Jarod : Les frères de pour les... AH ! Vas-y et demande quel sont les réponses des eyktan...
Akxì : Sran !
Jarod : Bon, Francis, il faut trouver un truc pour donner une sépulture décente à Tangy, hein...
          Viens !


Pendant ce temps, dans la Salle de Liaison, on se remettait doucement de cette nouvelle déconnexion...
Amelia, les yeux pleins de cernes épluchait les rapports de l'IA, et tentait de trouver l'élément responsable du Mal Aveugle.

Mayuko : Alors, la pêche aux coupables ?
Amelia : bein, c'est pas top... mais j'ai un scoop ! On à des voisins...
Mayuko : Comment des voisins ? Un autre clan Na'vi ?
Amélia : Nan, des Humains tout ce qu'il y à de plus Humains, avec les Avatars, et tout le merdier.
Mayuko : Ils sont arrivé quand ? hier ?
Amélia : Ca fait un bout de temps qu'ils sont là...
           Ils se sont posés pratiquement en pleine bataille pour libérer Pandora.
           J'ai leurs comm' sous les yeux, regarde.

Mayuko regarda le fichier que lui afficha Amélia, Une Walkyrie avait effectuée son approche de la base, mais n'ayant pas obtenu de réponses, et ayant pris des tirs perdus, elle avait décrétée que Hell'sGate n'était plus propice à un atterrissage, et s'était posé sur une sorte de plateau, qui faisait office d'énorme clairière.

Mayuko : Mais, mais, Comment on à fait pour pas les voir ?
Amélia : Entre la baston elle-même, et le reste, on n'a tout simplement pas lu les rapports de l'IA...
           Ce qui me chiffonne, c'est qu'ils aient survécu, alors qu'Eywa mettait une branlée aux Humains...

Mayuko lisait le rapport de l'IA.
Mayuko : Regarde, Eywa à dû considérer ça comme non menaçant pour elle... y'a que des chercheurs...
             Pas un soldat. Elle n'y à pas touché tout comme elle n'a pas touché les avant-postes
             C'est pour ça, qu'elle à dû les laisser tranquille.
             Regarde le dialogue entre la Walkyrie, et la tour de contrôle... ils se sont identifiés mais comme ils n'ont pas eu de réponse il son partis plus loin...
Amélia : On va en informer les autres, fais passer le message, on fait une grande réunion à l'ordinaire demain.
            Y'a peut être eu des contacts entre ces gars et les Na'vi, et on est tout bonnement pas au courant...




Alors que dans la base, on cherchait la cause du Mal, et tentait de savoir comment on avait fait pour 'louper' une Walkyrie, Eykxas, dans son monde blanc, baigné d'eau communiquait avec Txay.
Le temps s'est définitivement arrêté...

En fait, il avait stoppé des les premiers mots échangés avec le serpent aquatique...

Eykxas : Aïlle, aïlle, ouïlle, aïlle, ouïllaïlleouïlle... C'est pénible ton truc, là...

Eykxas, à dix mètres du Txay, une main dans l'eau, l'autre dans la bouche se prenait vaque d'électrochocs, après vagues d'électrochocs.
Txay communiquant en utilisant des signaux électriques, chaque phrase était en fait une série de 'coups d'jus'.


Txay : Comment peux tu être aussi sensible ?

Eykxas se mordit la main, et fit une réponse...
Txay : Mère, il apprend bien, mais il est faible, et je sens que sans votre énergie, il ne tiendrai pas trois phrases avec l'un de mes semblables...
Voix : Je le sais, mais c'est ça, sa force...
Txay : Etre faible est une force ? Vous parlez par énigmes...
Eykxas : Comment, que je suis faible ? j'ai bien réussi, non ? enfin... euh...

Voix : sa force véritable, c'est qu'il peux communiquer avec presque tous mes enfants, et c'est pas donné à tous...
         Eykxas, tu es fort et faible, vois !

Eykxas ne compris pas ce qu'Elle avait voulu dire, et repris sa conversation avec Txay.
Au bout de quatre phrases il se senti partir, et sans rien pouvoir faire, perdit connaissance.


Les petits arcs électriques se remirent à parcourir le corps inanimé de Eykxas...
Txay : Mère, je peux le ranimer ?
Voix : Si tu le souhaite, mon enfant...
Txay : Chic !


Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022

xelloss

#26
Les petits arcs laissèrent place à un réseau d'arc plus important.
Le sifflement suraigu de la charge laissait présager de la puissance du choc à venir...
Le clac de la décharge confirma le tout.
Le corps de l'Avatar passa de la position horizontale, à la position verticale en moins d'un battement de paupière.


Eykxas : Whouah ! fgesmlfgnvsfdfdgkblblblbllll.
Txay : J'assure comme une bête !
Voix : Je t'assure que t'es bête...
Txay : Bein quoi, il est réveillé... j'ai même mis deux fois moins fort que quand on réveille un frère...
Eykxas : Gnnniiiiii...
Voix : Mais bon, avec ce que tu lui à mis, tu aurai pu tuer un clan Na'vi tout entier.
Txay : Mais bon, il est fort, il à tenu...
Voix : ...Grâce à moi... j'ai encaissé et lui ai transmis qu'un pour cent de ton coup d'arc.
Txay : Ah merd', j'pensai être correct...
Eykxas : tutututututututututu...
Txay : Il débloque, là, non ? J'lui met un p'tit coup pour le calmer ?

Le corps d'Eykxas se souleva, comme si quelqu'un le tirait par un harnais invisible.
Il flottait maintenant à cinquante centimètre de la surface de l'eau.
Voix : Pas touch' ! tu as assez secoué son corps.

Txay opina du chef, et le corps d'Eykxas fut reposé sur le plancher des ... vaches ?
Voix : Ma Eykxas ? Ca va ?
Eykxas : pupupupupu... j'ai j'ai j'ai pris un coup d'foudre !!!!!
Txay : On est au courant...

Txay tomba à la renverse, comme poussé par une main invisible.
En se relavant il déclara...
Txay : Oh, allez, quoi... je suis sûr que ces Sawtute connaissent le concept 'humour'...
         Et sinon, je peux les brancher...
Voix : J'vais te couper les circuits... sale goss'...

Ekxas, remonté comme un coucou suisse débordait d'énergie... au sens propre !
Eykxas : Bon, on y va ? j'ai plein d'choses à apprendre... j'pète la from'
             J'chui à donf, a block jean Floc !!!!!
Txay : Pour moi, c'est fini, il sait parler à nous, je peux me retirer...
Voix : tu vas pas me laisser cette boule d'énergie ?
         Tu me l'as tout déglingué... il est intenable...

Eykxas s'était mis a courir partout en faisant des pirouettes, sauts et autres acrobaties.
Txay : Ciao !!!!!

Txay disparu sous les flots, qui s'évaporèrent rapidement...
Voix : Mais qu'est-ce que je vais faire de ça...
         Ah ! je sais.

Une petite boule lumineuse apparut pas loin du dos d'un Eykxas sautillant.
Une explosion silencieuse, suivie d'une onde bleutée parcourue la plaine, figeant l'Avatar en l'air, dans un saut pour le moins acrobatique
Eykxas, ainsi pétrifié passa plus de mille ans de cette dimension à apprendre le langage d'autres animaux.
Mille ans qui, dans le monde réel n'avaient même pas duré une seconde...
Il appris aussi que certaines espèces avaient un contrecoup si puissant que pour leur parler, il fallait passer par une espèce intermédiaire.


Une fois ce millénaire passé, et Eykxas redevenu 'normal' l'entité que les animaux appelaient 'Mère' relâcha son emprise.
Voix : Alors, calmé ?
Eykxas : ppfffff..... je crois... en tout cas, Txay mérite bien son nom...
             Par contre, je ne me souviens pas avoir parlé à Palulukan ou Toruk...
Voix : C'est normal, tu ne leur à pas parlé, car tu ne peux pas...
         Il existe des espèce qui, pour toi, sont et resteront inaccessibles, Toruk et Palu' en font partie.
Eykxas : Et si je m'entraîne, que je développe cette faculté ?
Voix : C'est impossible... Impossible de développer, car le fait de pouvoir parler avec mes enfants n'est pas une chose que l'on perfectionne au fil du temps.
Eykxas : Mais pourquoi mon niveau de Na'vi est si faible, si je connais la langue de vos enfants ?

En finissant sa phrase, il se dit que les Na'vi faisaient peut être partie de la classe 'inaccessible'.
Mais alors, comment connaissait-il les bases de leur langue...
Voix : Les Na'vi sont mes enfants sans être mes enfants...
        Si tu peux apprendre leur langue, c'est pour ça.

Eykxas se dit que peut être comprendre la langue des Na'vi était sûrement plus facile que décrypter les énigmes de la Voix...
Eykxas : Mais pourquoi moi ?
Voix : Tu l'as déjà posé, ça...
Eykxas : Oui mais non... ce que je voulais dire... enfin, je ne sais plus...
Voix : Je vais devoir te montrer des choses, des choses qui te sembleront incroyable, inimaginable...
         Pour commencer, que te rappelles-tu de ton enfance ?

Eykxas se souvenait de cette période sans s'en souvenir, une étrange sensation qui lui faisait perdre les pédales.
Il connaissait le visage des membres de sa famille, de sa grande sœur qui lui avait appris à faire son arc, de ses deux petits frères essayant de l'ouvrir sans succès.
Il se rappelait le visage de son père, celui de sa mère, des autres membres de la famille et de son clan...
Il avait en tête les formes gracieuse et les couleurs sublimes de son ikran, et savait que lorsque celui-ci l'avait choisis, il avait tenté de lui mettre un grand coup de griffe, avant de l'envoyer contre le mur de roche.
Il se rappelait que ce jour là, il n'était jamais passé aussi près de la mort...
Il se rappelait plein de choses de son enfance !
Mais...
A chaque fois qu'il essayait de se remémorer un de ces souvenirs, celui-ci s'évaporait dans ses mains.
Il lui aurait été plus facile d'attraper un nuage !


Eykxas : Je... je... mon clan... Père... ARG ! je sais plus... je sais plus...
Il se laissa tomber à genoux, submergé par ce sentiment de tristesse, de savoir qu'il avait des souvenirs, mais qu'il ne s'en rappelait plus...
Tout son corps laissait transpirer un profond chagrin


Voix : Tu ne te rappelles plus, car tu ne peux pas te rappeler...
Eykxas : Encore une énigme ?
Voix : Non, ce que je vais te montrer est ton vrai toi... te sens-tu prêt ?

Eykxas se relava d'un bond, et la détermination s'entendait dans sa voix
Eykxas : Un peu qu'j'le veut ! Même si je dois en mourir !!!
Voix : Regarde ta main... que vois-tu ?

Eykxas regarda ses mains, et se demanda où la Voix voulait en venir...
Eykxas : J'ai... quatre doigts... Pourquoi ?
Voix : Parce que tu es différent... tu es d'ailleurs, et en même temps d'ici
         Assied toi, je dois te monter ton Toi véritable.

Eykxas s'assis, et quand la Voix lui demanda s'il était prêt à voir ce qu'il devait voir, il répondit d'un 'oui' déterminé.
Une multitude de petits éclairs commencèrent à danser devant lui.
Le nombre d'éclairs grossissait à vue d'œil, et finit par former un Na'vi... enfant
Un petit Na'vi d'un mètre quatre vingt environ...

Eykxas se leva et fit le tour de la forme toute en étincelles qui le suivait du regard.
Eykxas : Il est étrange... Petit... Sans queue... ses mains... AH ! C'est comme les miennes... quatre doigts... ses oreilles sont petites, basses et rondes.
            C'est moi ? Mon Moi Véritable ?
            C'est...
Voix : incroyable ? Inimaginable ?
Eykxas : Je ne comprends plus...

La forme d'étincelles disparut dans un crépitement électrique...
Voix : Allonge-toi... ferme les yeux... ce qui va suivre est au delà de ton imagination

Eykxas s'exécuta.
Il ferma les yeux, apaisé par la voix qui murmurait dans sa tête.

Ce qu'il vit le déstabilisa profondément, son rythme cardiaque s'emballa et il ne survécu que par la Voix, douce et apaisante.

Il vit...

Tout !

Cela se passa à vitesse 'rélle'.
Le temps n'ayant plus cours ici, la Voix avait décidé que pour lui éviter une surcharge neurale, lui faire revivre son passé, cela devait se faire en douceur.
Il vit son enfance, la vraie, sur Terre... ce monde à l'agonie, dévasté et par endroits, stérile.
Ces grandes mégalopoles surpolluées, surpeuplées, invivables.
Il vit tout !
Il vit son arrivée sur Pandora, l'expédition pour ramener les corps de Xelloss agonisant vers le Nouveau Kelutral du clan Omatikaya.
Il vit l'attaque de Toruk, la séparation du groupe
Il vit le cristal.
Il entendit la voix...
Il se vit arriver ici, et se tenait maintenant debout près de son Avatar allongé.
Celui-ci se leva, et tenant un grand miroir dans lequel Eykxas se reflétait...en humain...

L'Avatar dit à son pilote
Avatar : Tu es toi... C'est ton Toi Véritable, je ne suis que ton Toi Projeté
             Cependant, je suis Toi, et tu es Moi !

Sur  ces paroles, l'avatar lâcha le miroir qui se dématérialisa, et entra dans le corps d'Eykxas, un peu abasourdit.

Eykxas : Je suis... je... mes souvenirs... ma famille, mon père, les autres... le clan !
Voix : Ce ne sont pas Tes souvenirs... mais ceux de ton fils, Dans un futur, un futur que même moi, ne saurait situer, tu auras abandonné le corps d'Humain.
         Tu te seras montré digne de marcher comme mes enfants, et tu auras une compagne.
         Ce que tu auras vécu sur ton monde à l'agonie sera passé...
         Et tu te dira, L'Age des Hommes est terminé, Le temps des Na'vi est arrivé !
         Ici tu renaîtras.
         Comme d'autres, ici, tu as été 'choisi' par Mère...
         D'autres de tes semblables ont aussi des 'facultés spéciales'...
         Vous êtes comme les Tsahìk, avec qui nous pouvons parler directement
         Elle l'à décidé...
Eykxas : Mais pourquoi nous ? Pourquoi je dispose de cette faculté de parler aux animaux
             Pourquoi pas les Na'vi ? C'est leur monde, après tout...
Voix : Les Tsahìk ont leurs facultés, vous les vôtres, c'est comme ça !
         Vous avez des 'capacités' supérieures à vos semblables parce qu'Elle vous à choisis
         Parce que vous êtes des Sawtute !
         Parce que c'est de vôtre faute !
         Parce que nos enfants ne vont pas faire le travail à votre place
         Parce que vous devrez corriger et effacer vos erreurs !
         Jake l'a mise en garde, il lui à dit que les Sawtute reviendront...
         Quand un enfant à fait une faute, il doit la réparer...
         Et pour ce faire, on lui donne les moyens de réparer sa faute !
         C'est le Principe de l'Équivalence, c'est ce qui régit ce monde, c'est pourquoi il est Équilibre
         Elle en à décidé ainsi
         VOUS avez brisé l'Équilibre...
         Donc, VOUS devrez le réparer !
         Vas maintenant !

Un grand flash blanc força Eykxas à fermer les yeux.
Il les rouvrit sur un plafond d'une des chambres de la section hôpital de la base.
Il s'assis sur son lit, et enleva la multitude de capteurs.
Il découvrit avec stupéfaction en passant devant le miroir de l'entrée de sa chambre que nombre de parties de son corps comportait des dessins de toute sortes.
Et surtout que son visage ressemblait à celui d'un animal Terrestre aujourd'hui disparu, le Tanuki.

Le tanuki et ses deux zones noires entourant les yeux.



Paul : Merd' ! Ca alors... C'est le premier comateux que j'vois disparaître...
Paul, se demandant où Eykxas avait bien pu aller dans son état, commença à fouiller la base
La dernière fois qu'il était passé voir l'état du pilote, celui-ci dormait dans un coma stable de niveau trois.
Personne ne se réveille d'un tel coma en si peu de temps.
Et il se laissa à penser que cette lune recelait bien des surprises et que la plupart des certitudes que sur Terre, on pensait comme immuables et gravées dans le marbre, n'étaient ici que du vent !

Pendant ce temps, Eykxas regagna une salle de liaison vide, hormis les trois pilotes dans leurs caissons
Il remarque que le caisson six portait du scotch, symbolisant une scellée, le temps que Xelloss revienne... si il devait revenir un jour...
Il s'arrêta quelques secondes devant les écrans de contrôles du caisson de Teranas, puis activa la procédure en automatique du caisson cinq.


Il se réveilla dans une plaine blanche et infinie...
Voix : Déjà de retour ?
Eykxas : Mais ? Mais ?
Voix : Ne t'inquiètes pas, je suis là pour que tu ailles là où tu dois aller...
Eykxas : Décidément, vos énigmes...

Eykxas, dans sa plaine se dématérialisa en innombrables étincelles
Au Nouveau Kelutral Omatikaya, son Avatar subit le même sort, et les Na'vi ayant assisté à la scène, se dirent que c'était un truc pour Mo'at...
Elle pourrait peut être trouver une réponse...





Pendant ce temps, au Vitrautal, Conrad observait la cérémonie qui venait tout juste de commencer.

Aytsmukan avait envoyé des signaux fixes, signe que la présence d'un Humain en bas n'était pas du goût de l'assemblée.
En morse, il lui avait dit qu'assister du haut de son perchoir était déjà un honneur infini, et que ce serai le premier Humain à pouvoir se vanter d'une telle chose.
Conrad avait répondu avec le phare de poursuite de l'hélico.
Il avait fait les phrases dans l'ordre qu'Aytsmukan lui avait surligné dans l'Essentiel

- Bonjour à vous, en honorifique...
- Je vous vois, en honorifique
- C'est un grand honneur, en honorifique
- Je vous remercie, en honorifique

Son ami, en bas avait traduit les phrases du morse en Na'vi.
Conrad, en haut attandait une éventuelle réponse.
Un grand sourire que seul ses oreilles arrêta se dessina sur son visage quand il vit la foule en bas, se retourner brièvement vers son perchoir, et faire le geste qui allait avec les mots 'oel ngati kameie', la formule de politesse
Aytsmukan l'avait aussi remercié par morse.

Assis sur le moignon d'aile porte missiles, et occupé à regarder le début de la cérémonie, sans pour autant vraiment bien tout comprendre, il ne remarqua pas les petites étincelles qui se matérialisèrent deux mètres devant son lui.
C'est quand il percuta que les étincelles semblaient dessiner un Na'vi, taille réelle qu'il y prêta attention.

Le regard fixé sur cette matérialisation, il tentait désespérément de trouver une explication rationnelle à ce phénomène.
Soudain le Na'vi apparut nettement, dans une explosion silencieuse.
La petite onde de choc bleutée le fit tomber à la renverse, et il faillit crier.

En se relevant, il vit que c'était un Avatar... Quatre doigts, des sourcils, des signes qui ne trompent pas...

Conrad : Eykxas ? c'est toi Eykxas ? Tu m'as foutu les miquettes !!
              Comment t'as fait ça ?
Eykxas : J'ai rien fait... C'est Elle... je crois....
Conrad : Elle ? qui Elle ?
Eykxas : Je sais pas... Elle à dit être Eywa, sans être Eywa...
Conrad : Bon, j'vais avoir l'air crétin, mais au moins, ça sera fait...
              Aytsmukan a mentionné aussi Eywa dans son récit sur Jake quand on à fait une pause...
              Il a dit :
              C'est l'intervention d'Eywa qui permit la victoire finale face aux gens de la RDA...
              ...Mais c'est qui Eywa ? Si il à permis de gagner face aux armes de la RDA, il doit assurer en castagne...
Eykxas : Eywa... tu es dessus !

Conrad se mit à regarder au sol, levant les pieds, comme si on venait de lui dire qu'il se tenait debout sur un tableau de maître.
Conrad : Où ? Hein ? J'vois rien !!!

Eykxas pouffa de rire...
Eykxas : Eywa, c'est ce monde... et d'après ce que j'ai compris, c'est une entité vivante, consciente, et surtout, active...
Conrad : Eh, bein, j'frai gaffe de pas laisser traîner des choses en forêt, moi...
              Si tu viens pour la cérémonie, même en jouant Mr Étincelles, t'es à la bourre !
Eykxas : Ouais, j'ai bien l'impression...
              Bon, j'vais descendre et essayer de me faire discret...


Eykxas se mit donc à descendre aussi silencieusement que possible...





Pendant ce temps, dans le rêve-coma qui avait, pour Xelloss, supplanté la réalité, il dégustait des plats tous plus bon les un que les autres.
Jonglait entre masque et bectance, ce qui faisait beaucoup rire les Na'vi autour du feu.
Et surtout, semblait être la cible de rires et blagues sur un improbable couple Humain/Na'vi, dans lequel le Hì'i Tawtute ateyr serait lié à la grande Na'vi assise à ses côtés.
Et qui galérait sévère pour lui traduire les jeux de mots et blagues Na'vi, qui dans la langue des Humains, perdaient tout leur sens et le côté humoristique...
Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022

xelloss

#27
Pendant qu'Eykxas descendait silencieusement la paroi menant au bas de la grande fosse où se tenait la cérémonie, un petit groupe alla voir Mo'at
Elle se remettait doucement des derniers évènements, et qui cherchait à comprendre ce qui l'avait poussée à s'en prendre si violemment à cet Avatar enfant.
Elle qui d'habitude était si calme et préférait éviter les conflits...


Un des Na'vi s'avança vers le hamac où leur Tsahìk se reposait.
Na'vi : Ma Tsahìk ?
        Ziva'uko oe srak ?
Mo'at : Srane, za'u aynga nìwotx...

Le Na'vi relata ce qu'ils avaient vu.
Le corps de l'Avatar-sans-nom qui avait été surpris à rôder autour du Nouveau Kelutral, et qui avait eu les symptômes de Tìkawng akerel.
Ce dernier était devenu comme les fines braises rougeoyantes qui volaient dans les feux.
Et c'est en une multitude de ces petites braises lumineuses que son corps avait disparu ...

Mo'at réfléchit...
D'aussi loin qu'elle pouvait se rappeler, c'était la première fois qu'un tel fait lui était rapporté.

Même les voix des ancêtres n'avaient jamais mentionné une telle chose.

Mo'at : Keomum a fì'ut oel...
          Eywahu Zene pivänkxo...
          Krrpe tì'eyngti oel tolel, ayngaru payeng...


Le groupe laissa Mo'at se reposer.
Quelque temps après, Elle parla avec Eywa qui lui dit que certaines choses demeureraient à jamais  sans explications.
Mo'at n'insista pas et donna la réponse d'Eywa à ceux qui se posaient la question.
C'était une des rares fois qu'une Tsahìk ne pouvait avoir une réponse plus précise d'Eywa.

Pour l'intéressé lui-même, ce déplacement était une énigme insondable.
Il aimait à penser qu'il avait discuté avec Eywa, cette Voix si douce et reposante, mais ne l'avais jamais dit ouvertement.
A chaque fois que le sujet était abordé, il parlait de la Douce-Voix-Reposante-de-L'Esprit

Bien plus tard, dans un futur que même la Voix n'avait pu situer, ayant fondé une famille comme Elle l'avait prédit, Eykxas ne cessait de raconter l'histoire à ses enfants et sa compagne.
Ces derniers, qui ne s'en lassaient jamais, et qui riaient si fort quand il narrait des anecdotes de contrecoup tous plus étranges les un que les autres.
Pour tous, Eykxas avait rencontré Kalina Mokri, la forme courte de Kalina mokri amawey tireyä

Les générations passèrent et l'histoire se transforma en conte mis en chant pour que les Anciens puissent transmettre le savoir.
Le conte devint en légende.
La légende devint un mythe...


Eykxas avait été, pour une raison inexplicable, la seule personne Sopyu mokriyä "Voyageur-de-la-voix"

Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022

xelloss

#28
La soirée et le repas en l'honneur de Xelloss, Aytsmukan et Nickola allaient bientôt commencer, et Eykxas fut envoyé chercher ceux qui étaient restés dans les niveaux supérieurs de l'arbre.
En montant, il se prit à regarder en bas, et se dit que ces arbres géants étaient tout bonnement majestueux.


Eykxas : Mais comment ils ont pu détruire un comme ça... j'ai honte pour nous !

Arrivé dans les étages supérieurs, il aperçu un groupe de Na'vi et d'Avatars effectuant les vérifications d'usage sur leurs ikran.
Wouah ! C'est quand même la classe, ces bestioles... même si c'est pas commode...

Alors qu'il s'approchait, le groupe stoppa la discussion en cours, se retourna et le salua.
Un des Na'vi, lui posa une question qui le mit en mode plantage.

C'est pas croyable ! J'peux parler avec presque tous les animaux de ce monde, mais pas avec les principux...
Mais pourquoi 'y z'ont pas mis Na'vi dans le forfait d'base ?


Devant son air totalement désemparé, un Avatar vint à son secours.
Avatar : Ce que Kxarì demande c'est comment t'as fait ça... ton arrivée à la cérémonie de Xelloss...
           En fait, c'est LA question, par ici
Eykxas : Nom de Zeus ! Si j'le savais...
Kxarì : Bien, et rapide !
Avatar : Ouais, mais pas discret ! T'es visible à des kilomètres avec ça.

Un autre Avatar traduisit la phrase du premier pour les autres.
Avatar : Mais j'me suis pas présenté, Hawk ! Tom Hawk... on doit être dans les caissons juxtaposés.
Eykxas : Je crois bien que j'ai vu ton nom sur un des écrans du caisson à côté de celui que j'occupe...
            Sinon, c'est quoi ce mot... Omat sata... Omati s'ampta...
            Je l'ai entendu plusieurs fois dans votre conversation

Kxarì répéta le mot avec la bonne prononciation, et Eykxas se dit que cette langue était bien plus cossue qu'elle en avait l'air.
Tom : C'est la Flute Bleue du clan. Ils l'ont perdu avec l'Ancien Kelutral, et nous montons une expédition pour trouver quelqu'un qui aurai des infos.
Eykxas : Je viens avec vous !! C'est non négociable !!

Un des chasseur lui fit remarqué qu'il n'avait pas d'ikran, et que ce serai difficile par voie terrestre.
Eykxas : Je tiens à y aller... Nous avons été si horrible envers ce monde, et son peuple, que je me dois de faire quelque chose à mon niveau... si dérisoire que soit mon action, je veux tenter de racheter notre race envers vous.

Dans sa tête, Eykxas venait de trouver un but, une façon de se rendre utile, et de remonter le cote des Humains, même s'il se considérait de moins en moins Humain.
Un des chasseurs parla à Tom en faisant des gestes amples pour illustrer ses propos, et celui-ci acquiesça.


Eykxas : J'ai vaguement compris deux ou trois mots, je pense qu'il à dit par là et par la-bas ?
Tom : il a dit qu'avoir un gars au sol serait un atout.
        On ne peut pas aller partout en ikran, et survoler certaines zones forestières sont tout bonnement du suicide.
        Surtout le secteur Z34a
Eykxas : Y'a quoi là bas ?
Kxarì : Toruk !
Eykxas : Ah, ouais... rien qu'ça ?
           Et ma pomme ? elle va passer inaperçue ?
Tom : Tout juste !
        Le couvert est tellement dense qu'on ne peut le traverser. Donc en cas d'attaque d'un Toruk, on ne peut même pas compter le semer dans le forêt.
        Le plus qui fait plaisir, c'est qu'aucune créature volante plus grosse qu'un riti ne peut pas traverser le couvert.
Eykxas : Et au sol ?

Tom glissa un mot à l'oreille d'Eykxas, et la queue de celui-ci tomba d'un coup, ses oreilles se replièrent.
Eykxas : ...

Tom éclata de rire.
Tom : T'as vu ta tête ?
        C'est une blague ! Cette zone est une des plus 'calme' de la région...

Eykxas se remis de cette blague.
Eykxas : "Le territoire de chasse de Palu' "... t'en as des bonnes !
Tom : Bon, c'est pas parce que les plus gros prédateurs évitent cette zone qu'il faut y aller en mode décontract', hein ?
Eykxas : Oui, j'ai pu me rendre compte à quel point cette lune est magnifique... dangereusement magnifique !

Un des Na'vi posa une question à Eykxas, et celui-ci mis quelques secondes à formuler une réponse.
Eykxas : Si j'ai des armes ? pas du tout... je pense passer à Hells'Gate pour en récupérer.
Na'vi : C'est bien, tu comprends un peu nos mots !
         Mais prendre vos armes, c'est pas une idée bonne.
         Trop de bruits, pas pratique, trop vide vite... Je reviens.
Tom : J'ai l'impression que tu vas devoir utiliser cette phrase.
        Ngengaru seiyi irayo ohe !
Eykxas : ça ressemble à 'ngaru seiyi irayo'... "je te remercie"... c'est la forme honorifique ?
Tom : En effet !

La conversation repris, et Eykxas fut mis au courant des dernières infos que le groupe possédait sur trois personnes qui pourraient leur en apprendre plus sur la Flute Bleue des Omatikayas
La légende disait qu'Eywa avait cueillie une branche du Kelutral, et créée la Flute.
Tom pensait que quelqu'un, peut être en mode de transe, avait conçu l'instrument, et que depuis la méthode de fabrication s'était perdue.


Le Na'vi qui avait parlé à Eykxas, revint, une lance dans la main.
Na'vi : Oheyä tukru, ngengaru set nang !

La lance d'une grande beauté parut pour Eykxas, être un objet de cérémonie, plus qu'autre chose.
La lame, finement travaillée, et ciselée, présentait des courbes gracieuses.
Le manche quand à lui aurait pu être classé comme œuvre d'art sur Terre.

Eykxas ne su quoi dire, et resta interdit devant ce geste, ne sachent pas s'il devait accepter cette lame.
Eykxas : Je... euh...

Tom glissa à l'oreille d'Eykxas.
Tom : Il te donne sa lance... accepte-là, refuser une lance est une grave entorse à l'étiquette.

Eykxas approcha ses mains de l'arme, et la saisi respectueusement.
Eykxas : Ngengaru seiyi irayo nìtxan ohe !
           Ma tsmukan... meuia lu... euh... leiu !

Le Na'vi raconta au nouveau propriétaire de la lance, comment celle-ci lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises.
Eykxas demanda à Tom si l'utiliser en combat était bien tant il avait peur de l'abimer.
Tom : T'inquiet', elle parait jeune, mais je gage, que tu n'es pas le deuxième propriétaire de cette lame.

Le Na'vi montra une série de tout petits rectangles, pas plus grands qu'un tickets de métro Parisien, sur le manche.
Ces rectangles étaient de petites œuvres de gravures.
Il expliqua et Tom traduisit.


Tom : Cette lance est ancienne, et bonne. Tous sont ici
        Un dessin, un chasseur !
        Tu es le Treizième Chasseur.
Eykxas : Et ça veut dire que je dois aussi faire un rectangle avec des motifs ?
Tom : Tu dois aussi faire un rectangle, mais tu y mets ce que tu souhaites.
        C'est comme la signature sur un plâtre !

Eykxas regarda la lances et les 'signatures' d'un air admiratif.
Il remercia à nouveau celui qui venait de lui faire don de ce présent.
Na'vi : Nìprrte' !

Le groupe descendit vers la salle où le repas allait commencer.
Jake : Eh, bein, tu transportes un bien beau présent, ma Eykxas !
Eykxas : Un Na'vi, dont je ne sais même pas le nom, m'a donné cette lance.
Neytiri : Prends en soin, cette lance est connue dans le clan, elle est ancienne, et tu as du faire quelque chose de noble pour que Lao'u te la donne.
Eykxas : En fait, je n'ai encore rien fait... je compte...
Jake : Tutututu.. stop, l'ami !
        N'en dis pas plus, ça pourrait te porter malheur...

Eykxas fit une tête déconfite, et demanda la raison.
Jake : En fait, chez les Navi, il est d'usage, si on va faire une noble action, de ne pas la dévoiler aux autres.
       Sauf s'ils font partie de l'expédition...
       Sinon, la légende dit que l'expédition à plus de chances de rater... c'est une tradition...
Eykxas : D'accord, merci !

Eykxas s'éloigna de Jake et sa compagne, alors que ceux-ci s'approchaient de l'endroit qui allait tenir lieu de place pour le banquet.


...


Le repas battait son plein, et Eykxas partageait avec les autres ce moment de bonheur tout simple.
Cependant, dans son esprit, une idée tournait.
Une idée tenace qui ne semblait pas vouloir la mettre en veilleuse.
Il regarda se lance d'un air mélancolique en pensant aux paroles de Jake et Neytiri.

Une noble action... j'sais même pas par où commencer...
Je DOIS permettre aux Omatikayas de retrouver une Flute Bleue... c'est le Clan, ça fait partie d'eux...
Et comme ça, on se rachètera un peu...
Et j'aurais plus l'impression d'être inutile !


Adossé à une branche d'arbre, le corps d'Eykxas tomba doucement vers le Na'vi à sa droite.
Ce dernier le rattrapa, et lui demanda s'il était malade.
Na'vi : Ma tsmukan ?

Ne voyant aucune réaction de la part de l'Avatar, il l'allongea au sol en se disant que décidément, les Uniltìranyu étaient décidément de drôles de créatures.


Pendant ce temps, Eykxas avait devant les yeux, une vitre protégeant l'œil d'une caméra.
Cet œil, bien trop familier ne cadrait décidément pas avec le décor !
Tout d'un coup, il percuta, alors que son caisson s'ouvrait en glissant.


Voix : Alors, on sort prendre le bon air filtré ?

Eykxas se retourna, et vit Mayuko qui affichait un large sourire.
Eykxas : Le con ! J'ai pensé déconnexion...
Mayuko : Et de par le fait, tu t'es déconnecté !
              J'vais manger un coin ! Tu viens ?
Eykxas : Pourquoi pas... j'étais en plein gueuleton en l'honneur de Xell'
            Mais faire manger l'Avatar ne nourrit pas l'Humain... et j'ai passablement une dalle, on pourrait poser une dizaine de Venture Star !

En chemin pour l'Ordinaire, Mayuko posa des questions sur Xelloss, et son état de santé.
Mayuko : La dernière fois qu'j'l'ai vu... Y' s'la jouait Toutankhamon ! On aurait dit un cadavre...
Eykxas : Il va mieux, et à passé la cérémonie... mais...
Mayuko : ...Il s'est paumé sur la route entre le Vitrautral et le Nouveau Kelutral des Omatikaya !

Eykxas éclata de rire.
Eykxas : Pas loin !
          Il s'est paumé entre le monde d'Eywa et le plancher des yerik !
Mayuko : Oh putain'... l'est dans la merd' là !
            Et vous fêtez sa mort ?
            J'savais qu'on pouvait compter sur vous, les pilotes d'Avatars !
Eykxas : Ouais, on aime bien enterrer les potes, ça fait un gueuleton en sus !
            Mais attends, s'il avait canné, ça aurait été trop facile.
            Il s'est perdu comme un gros skxawng, mais a trouvé une sortie.
            Et il à atterrit dans la caboche de l'ikran de Neytiri

Mayuko maqua un arrêt, le temps de digérer l'info, puis éclata de rire.
Mayuko : Faut toujours qu'il fasse des trucs dingues !
             Elle doit faire la tronche la Neytiri... parce que se coltiner le Xell' comme copilote... ça doit être velu !

Les deux comparses arrivèrent à la cantine, prirent un bon repas, et vingt minutes plus tard, Eykxas rouvrait les yeux de son Avatar.
Le Na'vi qui l'avait allongé lui fit part de la situation, et lui demanda pourquoi il avait quitté son corps de Marcheur de Rêves comme ça.
Eykxas lui expliqua pour la déconnexion, ce qui fit bien rire son auditeur.


...


Une heure plus tard, Eykxas, au sommet d'un tautral srutait, l'horizon, et trouva ce qu'il cherchait.
La lueur blanchâtre qui tranchait avec le reste de la colorimétrie nocturne de Pandora.
Hell'sGate.


De retour au sol il prit la direction de la base.
Sur l'arbre, à la place où il était pour le banquet, un bout de papier était fixé au tronc avec une écharde de bois
Eykxas : Bon, j'espère que Xell' lira mon message...
            Allez ! Courage, Hell'sGate, j'peux y être pour dans la matinée...
            Ensuite, on s'équipe, et direction la pêche aux indices pour la Flute !!






Alors qu'Eykxas repartit en faisant de grands bonds vers Hell'sGate, dans les fourrés proches, on se lèche les babines.
Voix : Regarde ! Un Na'vi solitaire ! On s'le fait ?
Voix : Tu parles si on s'le fait ! Regarde le se déplacer... il est faible !
Le premier homme qui est mort à du être drôlement surpris.
Partir c'est mourir un peu, et mourir c'est partir beaucoup.
La Terre est basse.
Les lénitions, en rouge

Le Na'vi fpi Ayskxawng 2022